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Gestion du secteur de l’énergie : Emeric Tokoudagba, premier des coordonnateurs des projets au Bénin

(Photo : Le Coordonnateur du projet de la construction de la centrale thermique de 120 Mégawatts de Maria-Gléta Emeric Tokoudagba et le ministre béninois de l’énergie Dona Jean-Claude Houssou lors de la mise en marche du premier moteur de la centrale le 15 mars 2019)


Depuis le 6 avril 2016, date de son entrée à la Marina, Patrice Talon a engagé sa gouvernance avec la Rupture des anciennes pratiques. Sous son impulsion et son leadership, le développement socio-économique du Bénin a amorcé un vrai Nouveau Départ dans tous les secteurs, notamment dans le secteur de l’énergie grâce à des actes significatifs qu’il a posés. Patrice Talon, en dotant son Gouvernement d’un Programme d’Actions pour son premier quinquennat (puisque le chef de l’État béninois à 61 ans au 1er mai 2019, alors que la Constitution prévoit un mandat une fois renouvelable s’il n’a pas encore 70 ans) 2016-2021, le Chef du gouvernement béninois y a inscrit quatre points au profit du secteur de l’énergie, à savoir :

  1. garantir un accès compétitif à l’électricité ;
  2. développer les énergies renouvelables ;
  3. restructurer l’opérateur national et son réseau ; et enfin
  4. maitriser les consommateurs énergétiques et assurer une efficacité énergétique.

Ce faisant, Patrice Talon attend voir le « Bénin Révélé ». C’est le vœu le plus ardent de son cœur. Pour faire de ce rêve une réalité et mettre l’énergie au cœur du Bénin, désormais terre d’opportunités grâce au chef de l’État béninois, le ministre de l’énergie, Dona Jean-Claude Houssou a également posé des actes très louables dans son département ministériel. Entre autres actes, il convient de noter l’évaluation de la lettre de mission au travers des performances.

Dona Jean-Claude Houssou a raison et Emeric Tokoudagba est un bel exemple

Faut-il le rappeler qu’à l’entame de chaque exercice budgétaire, le ministre béninois de l’énergie, adresse à tous les responsables des structures dudit ministère, une lettre de mission. Relevons que cette lettre de mission est maintenue par une colonne vertébrale de cinq vertèbres principales que sont :

  1. le contexte ;
  2. le contenu de la mission ;
  3. les indicateurs de performance ;
  4. les indicateurs de management ; et enfin
  5. les valeurs d’éthique à observer.

Cette lettre de mission, une fois reçue, implique également les coordonnateurs de projets initiés par le gouvernement du Bénin. En fin d’année, à travers une autre lettre appelée « lettre d’évaluation », la lettre de mission est évaluée. Elle est signée du ministre Dona Jean-Claude Houssou et adressée aux responsables de structures centrales ainsi qu’aux coordonnateurs des projets qui ont reçu la lettre de mission. L’objectif de l’évaluation de la lettre de mission consiste à apprécier la performance de chaque responsable et à mesurer en fin d’exercice budgétaire, le niveau de réalisation des engagements pris par les responsables de structures centrales du ministère de l’énergie et aussi des coordonnateurs des projets, suivant six méthodes d’évaluation :

  1. évaluation des indicateurs de performance ;
  2. évaluation de l’exécution physique du PTA ;
  3. évaluation de l’exécution financière du PTA ;
  4. évaluation des indicateurs de management ;
  5. évaluation des valeurs d’éthique ; et enfin
  6. évaluation des initiatives et bonnes pratiques.

Soulignons qu’au cas où les six indicateurs de performances définis dans la lettre de mission d’une structure auraient été entièrement exécutés, la note à attribuer à cette structure est 6/6, soit 100%. A ce niveau, la structure aura naturellement la totalité des notes attribuées au deuxième point d’évaluation, soit les 30 points. Ainsi le ministre donne son appréciation sur les résultats obtenus par chacun sur la base de la note totale attribuée à la structure lors de l’évaluation de la lettre de mission. Quatre tranches de note expliquent l’appréciation des résultats. Lorsqu’une structure obtient une note comprise entre 0 et 25, c’est « insuffisant ». Mais quand la note est comprise entre 25 et 50, c’est « passable ». Pour qu’un responsable de structure ou de projet ait une mention « bonne ou satisfaisante », il doit obtenir une note comprise entre 50 et 75. La meilleure appréciation que le ministre donne est « très bons ou encourageants », et pour l’avoir il faut obtenir une note comprise entre 75 et 100.

Pour un brillant avenir énergétique du Bénin, le ministre Dona Jean-Claude Houssou a nommé comme Coordonnateur du projet de la construction d’une centrale thermique de 120 Mégawatts à Maria-Gléta Phase 1, l’Ingénieur spécialiste en Génie Électrique, Énergétique et Énergies Renouvelables, Gestionnaire de projets de centrale électrique, le béninois Emeric Tokoudagba. Au terme des évaluations, le béninois occupe le premier rang après le classement par ordre de mérite des coordonnateurs de projets au ministère de l’énergie. Note à l’évaluation sur 100, Emeric Tokoudagba obtient 90 points ; note sur 20, il obtient 18 et une appréciation « très satisfaisante ». Il est à noter que la Centrale électrique de Maria-Gléta est à 90% de sa réalisation et une fois inaugurée, sera la plus performante du Bénin. Son exploitation sera assurée ensuite par BWSC, garantissant sa fiabilité et la disponibilité de l’énergie électrique au Bénin. Il faut aussi souligner que la prochaine phase d’extension prévue portera l’efficacité énergétique à un niveau encore plus élevé avec l’utilisation du surplus de chaleur pour alimenter une tribune. Le résultat de cette deuxième phase est plus d’électricité et plus de croissance, pour que le Bénin puisse révéler véritablement son potentiel, en comptant sur ses propres fils. C’est un réel développement !

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