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Littérature : Reckya Madougou s’apprête à sortir les antidotes pour « soigner les certitudes »

Photo : L’auteure Reckya Madougou


Tout le monde reconnaît la facilité avec laquelle l’actuelle Conseillère Spéciale du Président de la République du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, s’exprime dans la langue de Molière. Séduisante et convaincante sur les grands sujets d’intérêt général pour l’Afrique. Très à l’aise dans sa peau de princesse dahoméenne splendide et ravissante, elle est très écoutée quand elle saisit le crachoir. De la même manière, elle est très lue à travers ses écrits quand elle prend la plume. Faut-il citer « Les défis d’une mobilisation citoyenne pour la promotion de la gouvernance démocratique » paru aux Éditions l’Harmattan avec une préface de l’ancienne Garde des Sceaux française, Christiane Taubira. Ou encore « Mon combat pour la parole », sorti il y a onze (11) ans. Cette femme battante, c’est bien Reckya Madougou. L’ancienne Garde des Sceaux, ministre béninoise de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme du gouvernement de l’ancien président Thomas Boni Yayi (2006-2016), ancienne Porte-parole du même gouvernement, ancienne ministre de la Microfinance, de l’Emploi des Jeunes et des Femmes, veut ressaisir la plume. Malgré ses nouvelles fonctions de Conseiller Spécial du Président de la République du Togo, Faure Essozimna Gnassingbé, sans oublier celle de Consultant international en inclusion financière, ajouté à sa passion pour les mécanismes de développement, Reckya Madougou entend imposer le Dialectique d’inclusion et du minimum humain en Afrique pour « soigner les certitudes » grâce à sa plume. C’est ce qui explique principalement le nouveau livre qu’elle s’apprête à publier. Ce chef-d’œuvre titré « soigner les certitudes » est un projet achevé depuis bientôt un an, soit fin 2019.

Pas de légitimité à une certaine fatalité du drame africain

Pour marquer la génération actuelle et celle à venir dans la graduation des normes, Reckya Madougou a pu décrocher la collaboration d’un jeune talentueux écrivain béninois. Le compatriote Stephens Akplogan avec qui l’auteur a abordé et décortiqué la problématique plongeante. Tous deux, ayant fait leurs preuves différemment et bien ailleurs, Reckya Madougou a préféré cette manière, se laisser approcher. Inutile de rappeler que celle qui murmure dans les oreilles du président togolais, pour empêcher les professionnels des médias nationaux ou internationaux ainsi que les universitaires de l’approcher pour des projets de biographie, elle a toujours des arguments solides pour décliner l’offre. Dans ses arguments, elle soutient fortement que de nouveaux accomplissements restent à venir dans son parcours. Lequel parcours, s’il faut encore le dire, est déjà très remarquable, inspirant et exemplaire. Aussi pour faire accepter ses arguments, la béninoise dépose que son sentiment de gêne relativement à une « biographie classique » relèverait du narcissisme. Mais en se confiant à son compatriote pour une co-écriture ornée par un emmêlement d’expériences à la fois de vie publique et vie privée, Reckya Madougou fait la part des choses. En effet, l’objet de l’ouvrage devrait porter sur des sujets d’intérêt général pour l’Afrique et de façon particulière pour son pays le Bénin, et non sur des sujets personnels parlant des biographies. Eh bien, à l’arrivée, c’est un pari qui a été gagné avec Stephens Akplogan aux Éditions Jean-Jacques Wuillaume en France. Sans porter un jugement et très précise, la concitoyenne n’est pas d’accord pour conférer, par les fausses évidences et les clichés, la légitimité à une certaine fatalité du drame africain.

Les antidotes

De ce fait, l’auteure s’apprête à présenter les diagnostics sur ces certitudes qui maintiennent les Nations africaines et leur jeunesse ainsi que leurs femmes au rang des assistés. Alors Reckya Madougou apporte son assistance pour les soigner avec un plateau médical pour ne pas dire littéraire très chargé. On y trouve comme antidotes : la formation, la citoyenneté économique, l’inclusion financière des populations, les dividendes de la digitalisation, l’autonomisation des femmes, la transformation structurelle de l’agriculture, l’entrepreneuriat, l’intelligence politique et sans oublier la justice sociale. Bref, c’est un plateau de « dialectique d’inclusion et du minimum humain en Afrique », le sous-titre de l’ouvrage. Le lancement officiel de « Soigner les certitudes » est prévu pour se faire dans la dernière semaine de ce mois de septembre, à Cotonou, la capitale économique du Bénin. Il sera suivi d’une série d’activités d’échanges notamment avec les jeunes et les femmes, principales cibles de l’ouvrage à travers diverses capitales et villes. Il convient donc de noter que le rendez-vous n’est pas à rater sous aucun prétexte. En ce qui nous concerne ici à la rédaction differenceinfobenin.com du Groupe de presse DIFFÉRENCE et celle du journal quotidien « DIFFÉRENCE INFO », si celle qui se confie à sa compatriote styliste et créatrice de mode Pépita Djoffon pour son habillement est prête, nous aussi nous sommes bien prêts.

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