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Coopération militaire : Takuba pour remplacer Barkhane au Sahel, quel dispositif envisagé?

Photo : Un membre du groupement de forces spéciales européennes Takuba, le 3 novembre 2020


Après avoir annoncé le retrait des troupes françaises du Mali pour la suspension de la coopération militaire entre le pays et la France, le président français, Emmanuel Macron, a annoncé hier, jeudi 10 juin, la fin prochaine de l’opération militaire Barkhane au Sahel. Une opération dans laquelle sont engagées les troupes françaises depuis 2013, la lutte contre le terrorisme sera confiée à des forces spéciales structurées autour de l’opération Takuba. C’est à travers une conférence de presse organisée à l’Élysée en amont du G7 que le locataire de la Présidence française a annoncé une amorce de réduction de l’opération militaire antijihadiste Barkhane, notamment au Mali, dirigé par un pouvoir militaire. « À l’issue de consultations (…) nous amorcerons une transformation profonde de notre présence militaire au Sahel. », a expliqué le président français. Emmanuel Macron a également annoncé la « fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure » et la mise en œuvre « d’une alliance internationale associant les États de la région ».

 « Ce n’est pas un retrait, mais une évolution. »

Thomas Gassilloud

Selon le dirigeant français, cette transformation va notamment passer par la fermeture de bases de l’armée française et par la priorité donnée à la lutte contre les jihadistes par les forces spéciales. « Ce n’est pas un retrait, mais une évolution. », précise un législateur français à l’image du député de Rhône Thomas Gassilloud de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées au Parlement français. Le calendrier et les modalités de la fin de l’opération Barkhane seront dévoilés fin juin, selon le chef de l’État. La France mise tout particulièrement sur la montée en puissance du groupement de forces spéciales européennes Takuba, qu’elle a initiée et qui rassemble aujourd’hui au Mali 600 hommes, dont une moitié de français, ainsi que quelques dizaines d’estoniens et de tchèques et près de 140 suédois. Quel dispositif envisagé pour la sécurité dans le Sahel ? La question n’a pas sa réponse à Porto-Novo, mais plutôt à Paris.

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