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France : Le Conseil d’État retire trois pays africains dont le Bénin de la liste de l’OFPRA

Photo : La façade du Conseil d’État français


L’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) a réactualisé sa liste des pays d’immigration « sûrs ». Ainsi, dans la nouvelle liste, trois (03) pays africains, tous de l’Ouest, n’y figurent plus. Il s’agit notamment du Bénin, du Sénégal et enfin du Ghana. Rappelons que le premier avait été suspendu, il y a quelques années, par l’Office. Selon la décision prise par le Conseil d’État français et l’annonce faite l’OFPRA, ce vendredi 2 juillet, le pays que dirige Patrice Talon, ne remplit plus les critères nécessaires aux yeux de l’Office. À en croire le président de l’OFPRA, « la situation des libertés publiques et politiques dans ce pays » explique le retrait du Bénin de cette liste. Il notifie que le Bénin sous le président Patrice Talon, ne remplit plus les critères nécessaires pour être considéré comme un « pays d’origine sûr ».

« La délibération du 5 novembre 2019 du Conseil d’Administration de l’OFPRA est annulée et les Républiques du Bénin, du Sénégal et du Ghana doivent être retirées de cette liste. »

Conseil d’État français

Faisant allusion aux dernières législatives d’avril 2019 et aux manifestations violentes enregistrées en marge du scrutin présidentiel d’avril 2021. En ce qui concerne les deux autres pays, le Sénégal et le Ghana, il s’agit des risques liés à « l’orientation sexuelle » de leurs ressortissants qui expliquent la décision de leur retrait de la liste de l’OFPRA. L’essentiel à retenir de cette décision du Conseil d’État français est que les ressortissants de ces trois pays africains ne pourront donc plus faire l’objet de procédures accélérées pour leur demande d’asile. « La délibération du 5 novembre 2019 du Conseil d’Administration de l’OFPRA est annulée et les Républiques du Bénin, du Sénégal et du Ghana doivent être retirées de cette liste. », la substance de la décision rendue ce vendredi 2 juillet par le Conseil d’État français. Avis donc aux fuyards de la justice de leur pays.

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