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Israël – Égypte : Naftali Bennett et Abdel Fattah al-Sissi préoccupés par la relance du processus de paix entre les Palestiniens et l’État hébreu

Photo : Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett (G), et le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi (D), à Charm el-Cheikh, ce lundi 13 septembre


La paix n’a pas de prix ni de temps. C’est bien ce que l’Israël vient de démontrer à la face du monde en brisant la décennie de distance qui le sépare de l’Égypte. En effet, Naftali Bennett s’est rendu au Caire dans le cadre d’une visite de travail sur la terre des Pharaons, ce jour, lundi 13 septembre. Une première pour un Premier ministre israélien depuis 10 ans. La dernière remonte en janvier 2011, sous la gouvernance de Benyamin Netanyahu, quand l’Égypte était encore dirigée par le président déchut, Hosni Moubarak, emporté par la vague des printemps arabes. En Égypte, le chef du gouvernement israélien a rencontré le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, à la baie du Cheikh. Le plat sur la table d’audience : la relance du processus de paix entre les palestiniens et l’État hébreu. Faut-il le rappeler, un processus qui est au point mort depuis 2014.

Un plat qui réchauffe d’une pierre deux coups, les relations entre Israël et Égypte. Il faut dire que durant le temps mort des dix années, les deux pays ont noté des difficultés surtout sur le plan sécuritaire où la porte a été entre-ouverte sur la lutte contre le terrorisme dans le Sinaï. Ces doux derniers mois, Israël et Égypte ont aussi coopéré étroitement sur un plan énergétique avec l’exportation depuis 2020 par l’État hébreu de son gaz vers le pays des Pharaons. Toute chose qui exprime l’engagement des autorités égyptiennes à maintenir la discussion avec les responsables de l’Autorité palestinienne et ceux du Hamas, au pouvoir à Gaza. Ceci dans le seul et unique but de relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens. À noter que l’État hébreu, pour sa part, a déjà présenter un plan de réhabilitation de Gaza, à condition que le Hamas s’engage au « calme ». Dans ce cas, l’Israël a besoin du soutien de l’Égypte pour atteindre son objectif.

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