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France – Coronavirus : La maladie refuse de reculer dans ces 15 départements du pays

Photo : Les département où l’épidémie de Coronavirus ne baisse pas en France


Les chiffres au compteur de l’ennemi cruel invisible et meurtrier mondial, Coronavirus, ne baissent plus dans quinze (15) départements de la France. En effet, au jeudi 30 septembre dernier, l’incidence est globalement à la baisse dans le pays, mais celle-ci ralentit et augmente même dans certains territoires. Alors que le masque va tomber dès lundi 4 octobre prochain du visage des élèves des écoles de 47 départements, le gouvernement français souhaite prolonger la possibilité d’utiliser le pass sanitaire jusqu’à l’été 2022. Deux décisions qui pourraient sembler contradictoires, mais qui rappellent que la maladie du siècle n’est malheureusement pas entièrement derrière Emmanuel Macron et ses compatriotes. Depuis plusieurs semaines, les chiffres du Coronavirus sont globalement positifs, avec une baisse de l’incidence et des hospitalisations, sauf en Guyane, où l’épidémie continue de flamber (l’incidence dépasse 500 cas pour 100.000 habitants), avec un engorgement des hôpitaux et un nombre de décès supérieur à la précédente vague. Et pour ce qui est du territoire métropolitain, la situation est de plus en plus hétérogène. Selon les chiffres disponibles ce jour, vendredi 1er octobre, en plus de la Guyane, le taux d’incidence est en hausse sur une semaine dans 14 départements, comme on peut le voir sur la carte (Source : Santé publique France) de la photo à la Une.

Pas de panique

Pour autant, les français ne doivent pas paniquer. Dans tous ces départements de la France, l’incidence est plutôt faible, avec au maximum 75 cas pour 100.000 habitants dans le Jura. Dans six (06) départements, elle est même inférieure au seuil d’alerte fixé par l’exécutif français à de 50 cas. Cela signifie que les enfants de ces départements pourront tomber le masque à partir de la semaine prochaine, mais il est clair qu’ils pourraient être amenés à le remettre si la hausse se poursuit. Autre point de vigilance, l’épidémie ne progresse pas au même rythme dans chaque territoire. Ainsi, la hausse est d’à peine 1% dans les Pyrénées-Orientales. Elle est par contre de 81% en Charente, comme on peut le voir dans le tableau récapitulatif (Source : Banque Mondiale) en cliquant ci-dessous.

Le tableau récapitulatif

Il faut bien comprendre qu’avec des taux d’incidence très faible dans des départements peu peuplés, un simple cluster peut donner l’impression d’une explosion. Ainsi, si l’incidence a crû de 44% sur une semaine dans le Cantal, seuls 36 cas ont été enregistrés. Visiblement, il n’y a pas encore lieu de s’alarmer, loin de là. Mais la prudence doit être de mise. En Charente, on voit que la hausse de l’incidence est présente dans la plupart des classes d’âge, mais qu’elle augmente de moins en moins vite pour les 40-49 ans et les 10-19 ans. Il y a donc peu de chance que la France soit face à un simple cluster, mais la situation n’est pas encore hors de contrôle. Il faudra attendre de voir quelle est l’évolution sur plusieurs jours pour en avoir le cœur net. Voir l’évolution en cliquant ci-dessous (Source : Santé publique France).

Évolution de l’incidence par tranche d’âge : Croissance en pourcentage sur 7 jours de l’incidence

Pour l’heure, le Coronavirus circule sur le territoire français sans que Paris n’arrive vraiment pas à l’encadrer, même avec une incidence basse. Ainsi, Santé publique France rappelle dans son dernier point épidémiologique que si la proportion de cas positifs qui ont été identifiés en amont par le système de traçage des contacts augmente, près de huit (08) contaminés sur dix (10) sont toujours détectés positifs sans avoir été tracés. Clairement, nous n’arrivons pas à remonter les chaînes de contamination. À noter également : « le nombre de cas rapportant la fréquentation du milieu scolaire est en diminution, mais le nombre de cas ayant participé à un rassemblement en milieu professionnel est en légère augmentation, de même que ceux ayant participé à une activité ou évènement culturel. », précise Santé publique France. Quand on regarde dans le détail, il ne semble pas, en effet, que les classes d’âges les plus faibles (bien moins vaccinées pourtant) sont à l’origine des remontées de cas dans ces 14 départements. Pour aller plus loin, retrouvez ci-dessous les indicateurs plus génériques de suivi de l’épidémie de Coronavirus, mis à jour quotidiennement.

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