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FAC-BR 20ème CE : Salimane Karimou et les enseignants de la coalition en toute vérité autour de l’objectif des législatives 2023

Photo : Le Coordinateur National du FAC, Salimane Karimou, face à ses camarades, à Dangbo, ce mercredi 14 décembre


Marcellin Oussou, Coordonnateur communal de Dangbo ; Nicolas Koukpo, Coordonnateur communal d’Akpro-Missérété ; Anicet Zounmènou, Coordonnateur communal d’Adjohoun ; Pascal Agbohi, Coordonnateur communal d’Avrankou ; et enfin Rigobert Kpossou, Coordonnateur communal de Bonou. Ce sont là, les principaux acteurs du Front d’Action pour la Continuité (FAC) dans ces cinq communes qui constituent la vingtième Circonscription Électorale (20ème CE) du Bénin. Sur ce territoire législatif, le FAC est en mouvement, depuis le jeudi 17 septembre 2020. « Vous savez comment il est né. », a d’entrée indiqué le père fondateur du FAC. À la veille des élections législatives du dimanche 8 janvier 2023, ce mouvement a besoin d’être organisé, méthodique et mobilisé pour atteindre l’objectif fixé sur le début de l’année prochaine, politiquement, dans tout le pays.

« C’est le mouvement des instituteurs d’abord. Après les particuliers peuvent le rejoindre. »

Salimane Karimou

C’est dans ce cadre que le Coordonnateur National du Front d’Action pour la Continuité (CN/FAC) a initié une tournée pour rencontrer les enseignants militants du FAC qui sont désormais membres du parti Bloc Républicain (BR) depuis le samedi 15 octobre dernier. Un périple que Salimane Karimou a commencé à partir du Nord-Bénin, le vendredi 25 novembre dernier, avec un même langage technique digne d’un enseignant, dans la nostalgie d’un Groupement d’instituteur Révolutionnaire (GIR), a connu l’étape de la Vallée de l’Ouémé, ce jour. « C’est le mouvement des instituteurs d’abord. Après les particuliers peuvent le rejoindre. », a indiqué Salimane Karimou. Face à ses camarades de la 20ème, ce mercredi 14 décembre, le premier des instituteurs béninois, a été clair. « Ce n’est pas un parti politique. C’est un mouvement politique. », a précisé Salimane Karimou qui a permis aux enseignants d’échanger avec lui sans économie de vérité.

AKOMA et ABS

C’était au Bénin Hôtel de la Vallée (BEHOVA), en présence des candidats du parti Bloc Républicain positionnés sur le dos du Cheval-Blanc cabré pour la course au Palais des Gouverneurs, à Porto-Novo, le deuxième week-end du mois prochain. À leur tête, le député sortant de la huitième (8ème) législature, Mathias Gnonlonfin Kouwanou alias « AKOMA », bien soutenu par le candidat suppléant Barthélémy Adigbonon alias « ABS », qui ont gagné le pari de la mobilisation de cette après-midi. À Dangbo, la capitale de l’hygiène, le leader politique de la 21ème CE a illuminé le corps de la fonction publique le plus majoritaire au Bénin. Ceci, après l’intervention des enseignants dont deux ont touché le franc-parler de celui qui est devenu ministre de la République sans le soutien d’aucun parti politique, grâce à son sacrifice d’enseignant qu’il a été sur tout son parcours d’instituteur jusqu’à la retraite. « On a faim, mettez-nous à l’aise et on va vous surprendre. Les enseignants d’aujourd’hui ont faim. », a exprimé le premier intervenant pendant que le deuxième est resté philosophique. 

« Quand le maître dit, personne d’autre ne peut plus redire. »

Salimane Karimou

Prenant la parole, vu qu’il est le seul et unique mieux placé au Bénin pour dire ce que c’est qu’un enseignant, sa valeur et sa vie, il a l’homme politique le plus direct, sincère et véridique que les enseignants n’ont jamais eu la chance d’entendre défendre l’intérêt de ces derniers avec un tel langage. « Quand le maître dit, personne d’autre ne peut plus redire. », plante d’abord le digne fils de Sakété. « Ne minimisez pas la force que vous constituez. », relève Salimane Karimou. « On doit pouvoir reconnaître l’enseignant quand il parle technique et quand il parle politique. », persiste celui a qui le président Patrice Talon a confié le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP) depuis avril 2016.

« L’enseignant, notamment l’instituteur, n’est pas le plus pauvre de la terre et il ne le sera jamais. »

Salimane Karimou

En réaction à l’enseignant qui a faim, le chef de file des ministres en charge de l’Éducation au Bénin, n’est pas allé par le dos de la cuillère. « L’enseignant, notamment l’instituteur, n’est pas le plus pauvre de la terre et il ne le sera jamais. », rejette Salimane Karimou. « Refusez d’être l’homme le plus malheureux de la terre. », a réclamé le N°1 du FAC. Conscient que chaque terrain a ses réalités, la fierté des enseignants béninois, voit que l’organisation mérite d’être corrigée au niveau de la 20ème CE. C’est donc à ce travail qu’il a appelé les Coordonnateurs communaux à s’atteler dans les tous prochains jours. À noter que c’est par une photo de famille du premier enseignant et instituteur béninois avec ses camarades, la rencontre de Dangbo.

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