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Présidence de l’Assemblée : Patrice Talon approuve la demande d’Adidjatou Mathys, voici le successeur de Louis Gbèhounou Vlavonou

Photo : Le siège de l’Assemblée nationale, à Porto-Novo


Comme vous pouvez l’entendre dans l’extrait de la vidéo ci-dessus, lors de l’investiture des 218 candidats pour les élections législatives du dimanche 8 janvier prochain pour le compte du parti Bloc Républicain (BR), la candidate d’honneur, Adidjatou Mathys, demande que ses camarades ramènent le perchoir de l’Assemblée nationale. Prêt à combattre le régionalisme sous toutes ses formes, et déterminé à travailler sans trompette ni fanfare loin des caméras pour le « Bénin Révélé », le président béninois, Patrice Talon, a pris la magistrature suprême avec justice, équité et paix. Réformateur dur, courageux et rigoureux, le président de la République a touché positivement à travers sa bonne gouvernance, le Bénin du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest en passant au Centre. Aucun secteur du développement durable du pays n’a échappé au Programme d’Action du Gouvernement (PAG) du digne fils de Ouidah.

Vlavonou ne sera plus président

Cette ville côtière, historique et touristique du Bénin, située à 42 km à l’Ouest de Cotonou, est au Sud du pays dans le département de l’Atlantique. L’occupant du Palais de La Marina, dans la capitale économique béninoise, a dirigé le pays durant son premier mandat (2016-2021) avec la collaboration institutionnelle d’un Palais des Gouverneurs sous l’autorité d’un ressortissant du Sud. Le chef de l’exécutif béninois a eu pour dirigeant législatif, un fils d’ifangni, dans le département du Plateau, au Sud-est du Bénin. Élu député sur la liste de l’ex-parti Union Progressiste (UP), aujourd’hui, Union Progressiste-Le Renouveau (UP-LR), dans la 21ème Circonscription Électorale (Adja-Ouèrè, Ifangni et Sakété), le Colonel des Douanes à la retraite a été plébiscité au perchoir du Parlement béninois en 2019. Louis Gbèhounou Vlavonou, ne sera plus le prochain président de l’Assemblée nationale.

Objectif précis

La rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », comme par le passé, n’ont jamais affirmé gratuitement. Ensemble, mais différemment sur le chemin de l’information qui fait la différence au Bénin, ils dénichent dans les intentions politiques du principal acteur de la réforme du système partisan, le nom du prochain occupant de la Présidence de l’Assemblée nationale. Tout est parti de la déclaration des candidatures pour les élections législatives du dimanche 8 janvier 2023. Rappelons que le chef de l’État béninois prône deux partis politiques : Union Progressiste-Le Renouveau (UP-LR) et le Bloc Républicain (BR). Le dernier a positionné l’actuel ministre d’État, chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, dans la 14ème Circonscription Électorale (Bassila, Copargo, Ouaké). L’objectif bien est précis.

Perchoir de l’hémicycle

Ce positionnement du deuxième homme fort du gouvernement Talon 2, sur un territoire politique où trois sièges parlementaires sont en jeu, vise le perchoir de l’hémicycle béninois au soir du scrutin législatif prochain. Abdoulaye Bio Tchané, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un natif de Djougou, chef-lieu du même département, au Nord-ouest du Bénin. Il est un Administrateur des Banques, ancien président du Fonds Africain de Garantie, ancien Directeur Afrique du FMI, ancien président de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD). Le Secrétaire Général National du BR, qui a fêté ses 70 ans, le mardi 25 octobre dernier, est le profil idéal pour être le N°1 de la neuvième (9ème) législature. En validant sa candidature pour les joutes électorales prochaines, le chantre de la Rupture et du Nouveau Départ exprime par conséquent toute sa gratitude à l’égard du quatrième candidat des cinq premiers de la présidentielle de 2016. 

Pas de Djogbénou

Inutile de rappeler que le soutien du leader du mouvement politique ABT a été très déterminant dans la victoire, au deuxième tour du scrutin présidentiel de mars 2016, de Patrice Talon devant Lionel Zinsou, le candidat FCBE de son prédécesseur Thomas Boni Yayi (2006-2016). Le développeur-né, droit dans ses bottes de compétiteur invaincu, a accepté la démission de Me Joseph Fifamin Djogbénou de la présidence de la Cour Constitutionnelle pour prendre la tête du deuxième parti de la majorité présidentielle. Ceci afin de voir les deux responsables des deux partis (BR et UP-LR) se batailler à l’installation du Bureau parlementaire. Mais l’ancien garde des Sceaux, ministre de la Justice du gouvernement Talon 1, ne pourra pas atterrir à Porto-Novo en tant que le deuxième homme fort du pays. Son malheur ? Le parti UP-LR a déjà dirigé l’Assemblée nationale. Donc, pour le magistrat suprême, il faut l’alternance à la tête de la deuxième institution du pays !

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