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RAME-PRF : Orienter les acteurs de la Société Civile sur les reformes nécessaires aux dispositifs actuels, le Forum régional se poursuit à Cotonou

Photo : Le Directeur Exécutif Régional du RAME, le burkinabè Simon Kaboré (G), et le Président du Point Focal, le béninois Fabrice Mahugnon Kotoko, à Cotonou, ce mercredi 25 janvier


Le Forum régional sur l’engagement de la Société Civile et des communautés d’Afrique Francophone au cours du Cycle de Subvention 7 (CS7) du Fonds Mondial, se déroule à Cotonou, la capitale économique du Bénin, depuis ce mercredi 25 janvier. Les travaux se poursuivent avec la plus grande attention des participants venus de près de 16 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre qui ont en commun la langue française. Ce qui réunit les acteurs de la Société Civile africaine dans la ville côtière béninoise est plus fort que la frontière qui limite chacun de leur pays différent. Si le Fonds Mondial avait décidé de soutenir financièrement la réalisation de la Plateforme Régionale Afrique Francophone (PRF) en responsabilisant le Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME) pour sa gestion, ceci a une explication : « S’assurer que les investissements du Fonds mondial ont un impact durable dans la région AOC, pour une contribution efficace de la société civile aux objectifs sanitaires de 2030 ».

« Nous avons veillé à rassembler des acteurs aux profils variés pour garantir le maximum d’opportunités d’apprentissage et de partage durant ce forum. »

Moïse Zida

Mais comment avoir cette assurance et par quelle manière il faut s’impliquer au processus du Fonds Mondial pour le Cycle de Subvention 7 (SC7) qui commence en ce début de 2023 dans plus d’un nombre de pays ? Cette question doigte l’apport des Organisations de la Société Civile (OSC) qui n’est plus à démontrer dans l’atteinte de cet objectif. Selon le Président du Conseil d’Administration (PCA) du RAME, à cet effet, les assises de Cotonou rassemblent les principaux acteurs à travers le forum. « Nous avons veillé à rassembler des acteurs aux profils variés pour garantir le maximum d’opportunités d’apprentissage et de partage durant ce forum. », a indiqué Moïse Zida. Il faut dire que les opportunités d’apprentissage ne sont pas seulement incluses dans l’apport des OSC. Non. Il faut aussi et surtout noter l’identification des priorités de la Société Civile dans la région d’Afrique Francophone pour les objectifs sanitaires à atteindre d’ici les sept (07) années à venir. Ce point est bien primordial.

« Notre souhait est qu’à la fin de ce forum, les acteurs de la SC soient orientés sur les réformes nécessaires aux dispositifs actuels pouvant permettre à la Société Civile de jouer pleinement son rôle dans le prochain cycle de financement du Fonds Mondial et l’atteinte des objectifs sanitaires de 2030. »

Moïse Zida

Alors, depuis hier, ces principaux acteurs examinent déjà les leçons apprises des cycles de financement précédents du Fonds Mondial, voir les fondements de la nouvelle stratégie, les innovations/fondements, les nouveaux outils, les changements dans les formulaires et les recommandations du Fonds Mondial (FM) pour la lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme. Il sera également question pour ces hommes et femmes de la veille citoyenne en Afrique Francophone, de mener des réflexions pour une meilleure participation de la SC au Cycle de Subvention 7 (CS7). « Notre souhait est qu’à la fin de ce forum, les acteurs de la SC soient orientés sur les réformes nécessaires aux dispositifs actuels pouvant permettre à la Société Civile de jouer pleinement son rôle dans le prochain cycle de financement du Fonds Mondial et l’atteinte des objectifs sanitaires de 2030. », a exprimé le PCA/RAME. Moïse Zida peut d’ores et déjà se rassurer que son souhait n’est pas difficile à exaucer. Il suffit juste que le Réseau Accès aux Médicaments Essentiels (RAME) et le Fonds Mondial (FM) ainsi que les gouvernements de ces pays concernés dans la région Afrique Francophone travaillent ensemble.

« Le Fonds Mondial a été créé pour faire face à des défis apparemment impossibles. (…) Nous n’échouerons pas, car nous savons que lorsque nous travaillons ensemble, le partenariat du Fonds Mondial a une capacité extraordinaire à surmonter même les défis les plus redoutables. »

Peter Alexander Sands

Ce n’est pas le banquier britannique et le directeur exécutif du Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme qui dira le contraire de ce que soutiennent la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE ». « Le Fonds Mondial a été créé pour faire face à des défis apparemment impossibles. Une fois de plus, nous devons montrer que nous pouvons rendre possible ce qui semble impossible. Nous ne pouvons pas échouer, car trop de vies dépendent de nous. Nous n’échouerons pas, car nous savons que lorsque nous travaillons ensemble, le partenariat du Fonds Mondial a une capacité extraordinaire à surmonter même les défis les plus redoutables. », avait déclaré Peter Alexander Sands. L’ancien Directeur Général de Standard Chartered de novembre 2006 à juin 2015, avait fait cette déclaration dans son rapport au Conseil d’Administration en novembre 2022. Cette déclaration a été rappelée, hier, par le Conseiller au Fonds Mondial, Reid Gavin dans son intervention lors de la cérémonie officielle d’ouverture des travaux qui se poursuivent au Royal Hôtel Bénin pour prendre fin, demain, vendredi 27 janvier.

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