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Abomey-Calavi : 2 personnes mortes à Akassato, l’une dans le marché et l’autre dans un puits

Photo : Le corps sans vie de l’usagère du marché d’Akassato, dans la cour de l’Église Sainte-Immatriculée Conception d’Akassato, ce dimanche 12 mars


Dans la commune d’Abomey-Calavi, au Sud du Bénin, la mort de deux personnes, est enregistrée, ce week-end. Une mort qui a frappé froid dans le dos de la population de l’arrondissement d’Akassato. Dans cet arrondissement de la ville-dortoir, situé à 18 kilomètres, à l’Ouest de Cotonou, la capitale économique béninoise, la première mort a été enregistrée en début d’après-midi. Il s’agit de la découverte du cadre d’une jeune fille mineure dans un puits dans le village d’Adjagbo-Doumè. Que s’est-il réellement passé ? C’est une jeune fille orpheline de mère et qui vit auprès de son oncle. Élève en classe de quatrième au Collège d’Enseignement Général d’Adjagbo. Durant les jours sans classe, ses parents lui donnent du pétrole à vendre.

Depuis vendredi

Le vendredi 10 mars, sur un bidon de 25 litres de pétrole, la jeune fille a fait un point de 13.000 Francs CFA, un prix inférieur au prix normal. Interpellée et questionnée, elle dira que ça reste encore 5 litres qui ne sont pas encore vendus. Et aux parents de lui faire savoir que même le prix des 5 litres ajoutés aux 13.000 Francs CFA ne font pas toujours le prix normal à la vente du bidon. Alors d’expliquer comment ce qui s’est passé et cette fois-ci a été comme ceci. C’était tout ce qui lui a été dit. Fâchée, la jeune fille est sortie de la maison depuis vendredi et n’est plus revenue ni donner signe de vie jusqu’à ce dimanche. En effet, quand elle avait quitté la maison, elle était allée se jeter dans un puits du quartier. Il faut signaler que c’est un puits qui abreuve les habitants du quartier en eau de consommation.

Plus de 160 mètres de profondeur

Étant noyé, son corps n’a pas fait surface le même jour, mais les habitants continuent de faire usage de l’eau de ce puits. C’est ainsi, ce dimanche 12 mars, après avoir puisé de l’eau, il a été constaté une substance étrange dans le précieux liquide. Pour certains, c’est un mouton qui tombait dans le puits, tandis que pour d’autres, c’est un animal autre que le mouton. Ni l’un ni l’autre ne comptait pas découvrir un cadavre. Sollicitant les services d’un puisatier pour faire sortir ce qui est dans le puits de plus de 160 mètres de profondeur, la grande surprise sera le corps sans vie de la jeune fille mineure qui a quitté la maison pour affaire de pétrole. Stupéfaction totale. Le corps est déjà dans un état de décomposition avancée, mais a été bien identifié comme celui de la fille orpheline de mère vivant auprès de son oncle. À noter qu’elle était âgée de 15 ans.

Aucun secours d’urgence sanitaire

La mort de la deuxième personne, ce dimanche, est intervenue quelques heures après dans le marché du même arrondissement d’Akassato. C’est une femme âgée environ de 60 ans. Vendeuse des habits friperies communément appelées « Achoura », ici au Bénin, en plein mouvement de vente ambulante avec sa marchandise sur la tête, elle est tombée évanouie. Son corps a été transporté dans l’enceinte de l’Église catholique Sainte-Immatriculée Conception d’Akassato, sise dans le marché et à quelques pas du lieu de la crise de la victime. Contactés, ses parents, notamment ses frères, sont venus chercher son corps sans vie qui est resté de 14h (l’heure à laquelle la victime est tombée évanouie) à un peu moins de 17h sans aucun secours d’urgence sanitaire pourtant une messe était en train d’être célébrée. Il faut souligner que la défunte n’a pas d’enfants et résidait à Glo-Kpossouhoué. Rappelons que ce dimanche était le jour du marché d’Akassato, un marché qui s’anime tous les cinq jours.

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