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États-Unis : Joe Biden salue la décision de la CPI visant Vladimir Poutine, même s’il ne reconnaît pas l’institution

Photo : Le président américain, Joe Biden, ici à Washington, en juin 2022


Dès lors qu’il est question de la Cour Pénale Internationale (CPI), c’est toujours la même ligne de crête pour les dirigeants américains. C’est donc encore le cas avec la décision de la CPI de délivrer, ce vendredi 17 mars, un mandat d’arrêt contre le président russe, Vladimir Poutine. Comment le président américain, Joe Biden, doit-il réagir alors que le pays ne reconnaît pas cette institution ? Ce dernier a pris la parole devant des journalistes à la Maison Blanche expliquant que ce mandat d’arrêt pour crime de guerre est « justifié ». Il a estimé que cela envoyait « un signal très fort » au président russe et à l’ensemble de la communauté internationale. « Les États-Unis n’ont aucun doute sur le fait que la Russie commet des crimes de guerre et des atrocités en Ukraine, et nous avons été clairs pour dire que les responsables devront rendre des comptes. », avait réagi un peu plus tôt un porte-parole du département d’État, tout en soulignant que la CPI agit de manière « indépendante ».

Désaccord entre Washington et CPI

Cela fait un an que Joe Biden accuse son homologue russe d’être un criminel de guerre. Mais les États-Unis (contrairement à la France) ne font pas de la CPI l’instrument de jugement des actes commis pendant cette guerre en Ukraine. Si le président américain avait bien levé les sanctions prises par Donald Trump contre des membres de la CPI, de « profonds désaccords » entre Washington et l’institution. S’ils ont bien signé le Statut de Rome créant la CPI en 1998, les États-Unis font partie des pays qui n’ont jamais ratifié cette convention. Pourquoi ? Parce que le pays ne veut pas reconnaître la possibilité donnée par la CPI de juger des américains pour des actions commises sur le sol d’un pays signataire. À ce titre, par exemple, la possibilité que la CPI ouvre une enquête sur des crimes de guerre commis en Afghanistan avait déchaîné la colère de l’administration Trump en 2018.

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