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Coopération institutionnelle : L’ARMP et la Banque Mondiale, même vision sur le développement des partenaires privilégiés de l’État, offrent un important atelier

Photo : Le président de l’ARMP, Séraphin Agbahoungbata, à Cotonou, ce mercredi 24 mai 


Sur l’initiative de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), la Banque Mondiale a soutenu financièrement un atelier organisé à l’intention des acteurs du secteur privé, les partenaires privilégiés de l’État béninois dans le développement socio-économique du pays. Cet atelier s’est déroulé, ce jour, mercredi 24 mai, à Cotonou où un parterre d’opérateurs économiques a répondu présent. Dans la capitale économique béninoise, la cérémonie d’ouverture officielle des travaux dudit atelier a été ponctuée par trois moments bien meublés de différents discours. Suivant l’objectif qui soutient l’organisation de cet atelier, à savoir informer et sensibiliser les acteurs du secteur privé sur une participation efficiente aux marchés publics dans les projets d’investissement bénéficiant du financement de la Banque Mondiale, les discours sont restés dans la même vision du développement des créateurs de richesse. Le Premier Vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB) l’a indiqué en premier au pupitre. « Les procédures de passation des marchés de la Banque Mondiale offrent en effet, un cadre solide et équitable, garantissant que toutes les entreprises ont les mêmes chances de réussite. », a soutenu Casimir Migan

« Cela favorise la concurrence saine et stimulante, encourageant l’innovation et l’amélioration continue des services et des produits. En participant aux procédures de passation de marché de la Banque Mondiale, nos entreprises ont accès à un vaste éventail de projets de développement dans différents secteurs du pays. »

Casimir Migan

L’autorité consulaire justifie son cadre. « Cela favorise la concurrence saine et stimulante, encourageant l’innovation et l’amélioration continue des services et des produits. En participant aux procédures de passation de marché de la Banque Mondiale, nos entreprises ont accès à un vaste éventail de projets de développement dans différents secteurs du pays. », a-t-il ajouté. À sa suite, le président de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) reconnaît aux responsables de la Banque Mondiale le choix porté sur le Bénin. « Vous n’avez pas tort de choisir notre pays. », a jugé Séraphin Agbahoungbata. À l’endroit de ses compatriotes responsables d’entreprises, celui à qui le chef de l’État, Patrice Talon, a confié l’outil de développement, n’est pas allé par quatre chemins pour s’adresser aux principaux bénéficiaires de cet atelier. « Vous devez avoir la capacité de compétir avec toutes les entreprises du monde. Je vous invite alors à saisir cette opportunité. », a lancé le président de l’ARMP.

« Un marché public n’est pas un cadeau. »

Yéo Yénémanyan

Échanger avec les acteurs du secteur privé sur les règles et procédures spécifiques de passation des marchés applicables dans le cadre de l’exécution d’un projet sollicitant de la Banque Mondiale nécessite une certaine franchise. « Un marché public n’est pas un cadeau. », a d’entrée faire savoir le représentant du Représentant pays de la Banque Mondiale. « C’est un contrat, donnant donnant, gagnant gagnant, toutes les parties doivent y trouver leur compte, le citoyen et contribuable, l’opérateur économique et l’État. », a dit Yéo Yénémanyan. « La commande publique vous offre des opportunités de développer votre entreprise, mais c’est aussi une responsabilité, celle de délivrer les biens et services qui vous sont demandés au meilleur rapport qualité prix en suivant les règles des marchés publics. », a ajouté l’ivoirien, rappelant aux béninois que « les bons comptes font les bons amis ».

Thème : « Banque Mondiale : cadre de passation des marchés opportunités – contrats »

Il est à souligner les deux objectifs spécifiques de l’atelier :

  1. informer des opportunités qui existent pour les entreprises béninoises à travers les projets de développement financés par la Banque Mondiale au Bénin, et
  2. instruire et rendre plus alertes pour que ces dernières sachent comment tirer parti de ces opportunités en proposant des soumissions qui seront prises en considération, examinés et évalués suivant les règles qui se veulent celle d’une compétition saine et transparente.

Au regard de ces deux objectifs, les participants ont eu droit à une communication. Elle a été faite par le spécialiste principal en marché public en charge du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et du Togo, à la Banque Mondiale. Allant du processus de l’étape de la Sélection Basée sur Qualité et Coût (SBQC) à propos du choix de firmes, aux quelques caractéristiques et nouveautés – réglementation de la passation des marchés (conformé en 2016), à comment identifier les opportunités de passation des marchés avec huit (08) gros points, en passant par la directive anti-corruption de la Banque Mondiale jusqu’aux relations contractuelles, Prosper Nindoréra a présenté le thème « Banque Mondiale : cadre de passation des marchés opportunités – contrats » dans tous ses détails. La séance échanges/débats a permis aux acteurs du secteur privé de se prononcer sur l’état de la corruption, des manœuvres frauduleuses, des pratiques collusoires, des pratiques coercitives dans les marchés publics ici au Bénin, du respect des détails de passation des marchés publics, du suivi et de l’exécution des marchés publics et de la gestion des plaintes et réclamations. Des séances B to B entre le burundais et les béninois, sont également à noter.

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