Tôt lundi matin, la Terre va s’interposer entre le Soleil et la Lune, qui devrait en rougir (si les nuages ne gâchent pas la partie). C’est l’éclipse lunaire. Cette éclipse lunaire sera la dernière avant 2021, voire 2022 pour une partie de la planète, comme l’Europe. Ce lundi 21 janvier 2019, à partir de 3h36 du matin (heure béninoise), les lève-tôt vont pouvoir apprécier un spectacle céleste : une éclipse lunaire totale. Pendant cinq (05) heures, la Terre va se placer entre le Soleil et la Lune, donnant à cette dernière une teinte orangée, rouge, durant un peu plus d’une heure. L’événement avait été produit le 27 juillet 2018. Pour ce 21 janvier 2019, l’éclipse ne sera pas aussi longue que la précédente, mais elle sera la dernière avant mai 2021, et même mai 2022 pour que cet événement ne se produise à nouveau visible pour les Européens.
Jusqu’à 4h33, la Lune sera plongée dans la pénombre de la Terre. Puis, à 5h41, l’ombre de notre planète va s’afficher sur la Lune. À 6h12, notre satellite sera entièrement caché du Soleil par la Terre, jusqu’à 6h43. Un spectacle qui sera visible du début à la fin au nord-ouest de la France métropolitaine. Le reste de l’Hexagone ne ratera que la toute fin de l’éclipse, rien de très grave. Si vous êtes ailleurs dans le monde, il vous suffit de rentrer votre adresse sur le site timeanddate pour connaître les phases de l’éclipse que vous pourrez observer et à quelle heure.
Selon la NASA, l’éclipse lunaire du 21 janvier 2019 sera partiellement visible en Europe et entièrement en Amérique du Nord et du Sud. Pour profiter du spectacle, il faut se lever tôt, mais aussi prévoir le coup. D’abord, vérifier la météo. En regardant les prévisions, voire en scrutant en direct sur le site Meteociel l’évolution de la couverture nuageuse. Mais même si les nuages ne gâchent pas la partie, le mieux serait de délaisser les grandes villes et leur pollution lumineuse pour avoir un ciel vraiment agréable à regarder, rempli d’étoiles. Le plus simple pour savoir où aller, c’est encore de regarder les cartes de la pollution lumineuse, sur le site Lightpollutionmap, par exemple. Plus la zone est rouge, moins les astres sont visibles. Plus c’est bleu, moins il y a de lumières dérangeantes.
Justement, voici (photo) à quoi ressemblerait l’événement vu par un astronaute se trouvant sur la Lune, selon un concept de la Nasa.
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