Au cours de la semaine écoulée, l’effondrement d’une carrière d’exploitation de latérite a fait un bilan de perte de vie humaine et de blessés. En effet, jeudi 4 avril 2019, à en croire l’Agence Bénin Presse (ABP), des mineurs étaient en train de charger des camions bennes avec des engins d’exploitation de mine, quand subitement une partie du site en exploitation, s’est effondrée sur les mineurs. Suite à l’accident, appelé au secours par la population, les sapeurs-pompiers se sont dépêchés sur les lieux du drame. D’extirpation en extirpation, trois (03) corps sans vie ont été retrouvés, puis deux (02) rescapés dont un grièvement blessé.
Le site du drame, situé au quartier Gah dans la Commune de Djougou, est une carrière l’exploitation de latérite. Et selon les autorités communales, l’exploitation de latérite a été interdite aux mineurs. D’où la non accessibilité du site. Une fois informé de l’accident, le responsable du centre de santé du quartier Gah, Cosme Zounon, s’est dépêché sur les lieux du drame pour constat. « Les victimes sont entassées sous des fractions de latérite », a-t-il constaté. Pour la première autorité locale, Ismaël Traoré, chef du 2ème arrondissement de Djougou, c’est une surprise totale de voir que des mineurs continuent d’exploiter la carrière malgré l’interdiction formelle du site par la municipalité. Il a par la suite déploré la situation.
L’un des rescapés, Karim Taïrou, sur son lit d’hôpital, a essayé d’expliquer que « le drame est survenu au troisième tour de leur voyage », a rapporté l’ABP. Voilà un fait qui relance la question du non respect des textes, que l’actuel gouvernement du Bénin combat de toute sa force afin que les béninoises et béninois, de toutes leurs positions, puissent regarder dans le rétroviseur, la mauvaise habitude vis-à-vis des textes de la République depuis la nuit des temps mais et surtout ces dix (10) dernières années entérinées par le précédent gouvernement.
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