(Carte : Parc national de la Pendjari, au carrefour de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest – Source : Google Maps)
Laurent Lassimouillas et Patrick Picque. Ce sont bien là, les deux touristes français enlevés mercredi 1er mai dernier dans le Parc national de la Pendjari au nord-est du Bénin, frontière avec le Burkina-Faso, où le corps de leur guide béninois a été retrouvé le samedi 4 mai criblé par balles, et leur véhicule retrouvé calciné au Burkina-Faso. Ces français seraient désormais au Mali, un autre pays de la sous-région ouest-africaine aussi frappé par les attaques des djihadistes. Ils ont été identifiés grâce à des documents retrouvés dans leur chambre d’hôtel.
Les otages des ravisseurs non encore identifiés, sont des enseignants de profession. Les autorités béninoises et celles françaises, pourquoi pas celles du Burkina-Faso et du Mali, travaillent étroitement pour retrouver les deux touristes français enlevés depuis une semaine sur le sol béninois. Cet enlèvement d’un occidental au Bénin est un vrai casse-tête pour le gouvernement béninois. Car ce genre d’acte, s’il est commis effectivement par des terroristes, serait une première au pays. Cela pourra peut-être permettre aux dirigeants du Bénin, surtout aux autorités en charge de la sécurité publique, de revoir le système sécuritaire du pays.
Ce qui est clair, c’est que cet enlèvement des touristes français, donnera un coup bien dur au développement touristique du Bénin. Un secteur dont le chef de l’État béninois, Patrice Talon, rêve de faire un pôle économique du pays. Seul Dieu sait comment le Président de la République du Bénin vit cette situation depuis le mercredi 1er mai où il a soufflé sur sa soixante-et-unième (61) bougie d’anniversaire. Le même jour, le Bénin se plongeait dans une crise post-électorale sans précédent au lendemain des élections législatives du dimanche 28 avril marqué par l’absence de l’opposition. Quel 1er mai 2019 pour Patrice Talon.
Soyez le premier a laisser un commentaire