Un travail sans pause est sans résultat escompté. Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) avec à sa tête, la ministre Marie Odile Atanasso ayant pour souci l’amélioration des performances, a procédé à la revue du Plan de Travail Annuel (PTA) au titre du 31 mars 2019. Ce jeudi 09 et vendredi 10 mai, les cadres du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) conviés par la Directrice de la Programmation et de la Prospective (DPP), Bénédicta Houétchénou, ont passé en revue ce qu’ils ont eu à faire au cours du premier trimestre de cette année. Cet exercice a été fait en présence de la première responsable du département ministériel des enseignants, chercheurs et scientifiques. Tenant à être présente et à participer elle aussi aux travaux de cette première revue, l’ouverture officielle de ladite revue initialement prévue le jeudi 9 mai, a été reportée au vendredi 10 mai.
Et pour cause, la ministre Marie Odile Atanasso était ce même jeudi du côté de la Banque Mondiale pour la même mission Républicaine. En honorant de sa présence cette première revue de l’année 2019, la ministre de l’Enseignement Supérieur a précisé son objectif. « Cette activité (…) s’inscrit dans le cadre de l’appréciation des performances de notre sous-secteur. L’objectif visé est, d’une part, de mesurer avec les données statistiques le niveau d’exécution des ressources affectées à ces programmes et, d’autre part, d’examiner les difficultés rencontrées dans l’exécution de ces programmes et budget au cours du trimestre écoulé. », a fait savoir Marie Odile Atanasso, à l’ouverture des travaux à l’Institut de la Faculté des Sciences (IFS) de Cotonou.
Un trimestre rempli de difficultés
Au cours du premier trimestre de cette année 2019, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) a rencontré beaucoup de difficultés dans la réalisation de ses projets. Son budget global est diminué de 29% par rapport à celui de 2018. Quant à son budget d’investissement au 31 mars 2019, il est passé de 35,5 milliards FCFA en 2018 à huit milliards deux cent quarante-neuf millions sept cent quarante-quatre mille (8.249.744.000) FCFA en 2019. « C’est dire que nous évoluons cette année dans un contexte budgétaire difficile qui nous demande encore plus de rigueur dans notre gestion au quotidien », a martelé la ministre Marie Odile Atanasso. Ces difficultés sont liées entre autres à l’élaboration à temps des outils de gestion ; ouverture de circuit ; le chargement des crédits.
Mais la Directrice de la Programmation et de la Prospective (DPP) a vu un élément important, source de ces difficultés. « Cette année, ces difficultés sont surtout liées au nouveau code des marchés publics. Il faut que chaque gestionnaire de crédits comprenne comment mettre en œuvre les dispositions du code pour pouvoir bien engager les dépenses. Donc cette année a été difficile pour nous parce que chacun essayait de comprendre les choses (…). » a expliqué Bénédicta Houétchénou. « Parce que le code suggère qu’on regroupe les marchés », a-t-elle ajouté. À l’entendre la question est donc de savoir s’il y a lieu de sensibilisation sur ce nouveau code des marchés publics. « (…) surtout de formation. La revue a recommandé le renforcement des capacités des gestionnaires de crédits, des comptables et des planificateurs de toutes les structures sur comment exécuter ce code », a conclu la DPP du MESRS.
Quelques réalisations appréciables
Malgré les difficultés rencontrées au cours de ce premier trimestre de gestion 2019 au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), il faut quand-même noter que quelque chose a été fait. Selon les données statistiques fourni par le MESRS, le taux d’exécution physique du PTA au titre du 31 mars 2019 est de 15,69% contre 16,89% en 2018. On retient à cet effet, entre autres réalisations physiques:
- l’organisation de la 1ère session 2019 de la Commission Nationale d’Etude des Équivalences de Diplômes (CNEED) ;
- l’organisation du baccalauréat blanc harmonisé en coopération avec les pays de l’UEMOA ;
- l’organisation des concours des ingénieurs Statisticiens Économistes (ISE) et celui des Ingénieurs des travaux statistiques, édition 2019 ;
- l’organisation de la session de préparation aux concours d’agrégation SEG 2019 par la FASEG ; et enfin
- l’informatisation du système de gestion administrative, financière et comptable de l’UNSTIM.
Tout ceci couronné par un taux d’exécution financière qui est de 13,47% base engagement et 9,84% base ordonnancement contre respectivement 8,48% et 6,21% à la même date en 2018. Mais la ministre de l’Enseignement Supérieur a réagi au vu de ces statistiques qui montrent les réalisations appréciables. « Si nos performances sur ce plan sont meilleures par rapport à l’année dernière, elles ne doivent pas nous conduire à une autosatisfaction lénifiante et forcément soporifique. », a souligné Marie Odile Atanasso. « (…) Je voudrais pouvoir compter sur l’engagement de chaque gestionnaire de crédits à améliorer son taux d’exécution budgétaire », a-t-elle ajouté avant de souhaiter que « dans une franche collaboration partagée et d’ici décembre 2019, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) puisse atteindre les 100% de consommation des crédits qui lui ont été affectés. ». Fin de citation.
Il faut préciser que les participants ont bien apprécié la présence effective du début jusqu’à la fin des travaux de la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), Marie Odile Atanasso, pour la qualité de ses interventions et ses contributions à éclairer la lanterne de ces derniers. Aussi des têtes de pont de la société civile comme le président de l’ONG ALCRER, Martin V. Assogba, qui n’est pas allé par quatre chemins pour saluer la détermination du ministre Marie Odile Atanasso. Cette première revue de l’année 2019 du Ministère des Enseignements Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) a pris fin dans une ambiance très conviviale.
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