(Photo : Professeur Mahougnon Kakpo, Ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle du Bénin)
Béninoises, Béninois,
Chers Compatriotes,
Nous venons de conduire à son terme – et cela n’est plus arrivé dans notre pays depuis environ douze ans – une année scolaire pleine et entière, studieuse et apaisée. En d’autre termes, nous avons connu une année scolaire sans grève. Cela mérite non seulement d’être rappelé à notre conscience collective mais aussi d’être lu comme l’indice d’une émergence salutaire de notre pays, comme un chemin sans secousses vers des horizons rassurants de stabilité. Chacun de vous, chers enseignants, y a mis du sien et c’est le moment pour moi, de remercier, au nom du Gouvernement et de son chef, le Président Patrice Talon, votre engagement et votre sens du sacrifice et du devoir.
Etant donc parvenus à surmonter la fatalité des grèves cycliques dans notre système éducatif, l’intensité des révisions et l’entrain des candidats aux travaux dirigés de cette fin d’année sont gage d’un nouveau climat de sérénité qui réconforte la nation toute entière. Voilà le contexte dans lequel, ce lundi 27 mai, sur toute l’étendue du territoire national, nos enfants des classes de 3ème et autres composeront à l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC), session de mai 2019.
Sur le plan national, 205.733 candidats sont inscrits dont 93.916 filles, soit un pourcentage de 45,65% et 111.817 garçons, soit un pourcentage de 54,35%, contre un total de 186.352 candidats l’année dernière, d’où une hausse de 19.381 candidats, qui traduit un taux de progression de 10,40 %.
Je me réjouis de cette hausse de l’effectif parce que ce pourcentage, loin d’être la conséquence du taux de réussite relativement faible de l’année dernière, montre que la déscolarisation et la déperdition scolaire ont été cernées, atténuées grâce aux efforts inlassables du Gouvernement notamment dans la généralisation de l’exonération des frais de scolarité pour les filles du 1er cycle de l’Enseignement Secondaire Général. De cette augmentation de l’effectif des candidats résulte une augmentation de 18 nouveaux centres de composition, car les candidats composent dans 287 centres cette année contre 269 en 2018. Le plus jeune des candidats a 10 ans et le plus âgé a 57 ans.
Au nom du gouvernement, j’exprime mes encouragements ainsi que mes remerciements aux enseignants. Je salue les sacrifices qu’ils ont consentis pour donner à nos enfants la formation nécessaire afin qu’ils passent l’examen dans les meilleures conditions.
De même, je voudrais, au nom du Gouvernement, rassurer la nation toute entière que toutes les dispositions nécessaires sont prises pour que les compositions se déroulent dans les meilleures conditions.
Quant à vous, chers parents d’élèves, je voudrais vous exhorter à davantage de soin et d’attention à l’endroit de nos enfants candidats afin de les prémunir de la peur, du stress et des maladies. Surtout, exigez d’eux qu’ils respectent le temps du sommeil, qu’ils rangent soigneusement la carte d’identité scolaire en cours de validité et dûment signée du chef de l’établissement pour les candidats officiels, ou la carte d’identité civile en cours de validité pour les candidats libres. Enfin, veillez à ce qu’ils soient dans le centre de composition au plus tard à 7 (sept) heures le matin.
Aux chefs de centres, surveillants de salles, superviseurs et autres agents impliqués dans l’organisation de cet examen, j’en appelle à votre conscience professionnelle afin qu’il n’y ait aucun désagréments pouvant entacher la crédibilité de l’examen.
Dans tous les cas, toutes les dispositions sont prises par mon cabinet pour éviter toute perturbation des compositions.
Par ailleurs, dès lors que les programmes d’étude ont été exécutés sans perturbation aucune, chaque candidat doit se convaincre de l’entièreté de ses chances de réussite, entendu que quiconque réunit le niveau moyen de maîtrise des connaissances attendu, est forcément déclaré admis. Que chacun le sache, le BEPC est un examen et non un concours. C’est là le défi, mais c’est également là l’espoir. Et c’est sur ce mot d’espoir que je souhaite bon courage et bonne chance à tous nos candidats.
Vive l’école Béninoise.
Vive le Bénin.
Je vous remercie.
Professeur Mahougnon Kakpo
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