Le Burkina-Faso ne va pas cesser de pleurer si tôt la mort de ses fils et filles qui sont tués par les balles de groupes armés rebelles. Ce dimanche 9 juin, les populations d’Arbinda, une commune dans le nord du Burkina-Faso, frontalier avec le Mali, ont perdu au moins 19 des leurs. Selon nos informations de source sécuritaire et locale, ces personnes ont été tuées par l’un des groupes terroristes qui sèment la terreur dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
À l’AFP, un élu local par peur de représailles, sous couvert de l’anonyme a confié que « plusieurs dizaines d’individus armés ont mené une attaque dans la commune d’Arbinda, faisant plusieurs morts par balles ». Il a ajouté que « l’attaque a eu lieu ce dimanche entre 15 heures et 17 heures (locales et GMT) lorsque le groupe d’individus a ouvert le feu sur des habitants de la localité ». Du côté de la sécurité, le bilan macabre est provisoire, puisque les recherches se poursuivent encore pour retrouver d’éventuelles autres victimes. « 19 corps ont été retrouvés », a déclaré la source sécuritaire.
La même source a d’ailleurs indiqué qu’une réunion de crise devait avoir lieu ce lundi 10 juin. À entendre les autorités locales, cette réunion va « faire le point exact de la situation ». Il faut rappeler qu’au mois d’avril seul, les attaques terroristes ont fait plus de 320 personnes tuées au pays dirigé par Roch Marc Christian Kaboré et assurant la présidence tournante de la coalition G5 Sahel au cours de cette année 2019.
Soyez le premier a laisser un commentaire