Les huitièmes (1/8) de finale de la première phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football à 24 équipes participantes qui se déroule en Égypte depuis le 21 juin dernier, ont démarré ce vendredi 5 juillet. C’est au stade Al-sallah au Caire que le premier match de ces huitièmes s’est joué. Il opposait les Écureuils du Bénin aux Lions de l’Atlas du Maroc. Un match qui d’office donnait gagnant les nord-africains sur le papier, n’a pas tenu la promesse des statistiques au profit de l’un des candidats au titre de cette CAN Égypte 2019, le Maroc. En effet, la première mi-temps a laissé une lecture limpide de la détermination des rongeurs à aller plus loin dans cette compétition égyptienne en tenant solide les 45’ du jeu, à l’image de Saturnin Allagbé très vigilant sur la frappe marocaine contrée à la 6’ qui prenait néanmoins le chemin des filets des Écureuils. 22’ la tête de Michael Poté sur une longue touche effectuée par Emmanuel Imorou n’aura pas été bien appuyé ni cadré, étant bousculé par le défenseur marocain. La deuxième alerte marocaine à la 28’ va heurter le talent de Saturnin Allagbé très présent dans la cage des Écureuils. Après deux quarts d’heure de jeu, les poulains de Michel Dussuyer ont poussé à la méconnaissance totale le jeu des protégés de l’homme à la chemise blanche, Hervé Renard. Et le français a rugi dans le vestiaire des Lions de l’Atlas.
La deuxième partie rouge en arbitrage pour « le Onze National »
Après le tour obligatoire des vestiaires pour les deux formations, la première occasion est marocaine mais sans succès. Cette action ratée d’un attaquant marocain sera une minute plus tard concrétisée par Moise Adilèhou à la 56’. Bénin 1 Maroc 0. A la 59’, la tête très bien cadré de Boufal, sera rebondie pour survoler la cage bien gardée par Saturnin Allagbé. Le Maroc dans sa quête d’égaliser va obtenir un coup franc à la 66’ mais qui ne donnera rien, car Saturnin Allagbé était toujours présent et vigilant. 2’ après, Soukou laissera sa place à Djigla. Sur une erreur défensive de Adéoti, le Maroc égalise à moins d’un quart d’heure du temps réglementaire du match. A moins de 4’ de la fin du temps réglementaire, Tidjani va remplacer Dossou. Dans la foulée, le bienfaiteur de l’égalisation du but marocain va commettre une faute Boufal à la lisière de la surface de réparation des buts gardés par l’infatigable Saturnin Allagbé. Car, sur ce coup de pied arrêté, l’Écureuil a été encore impérial, héroïque. Avec une parade impeccable, il sort ce qui aurait pu être un nouveau but morocain. A peine à 4’ pour les arrêts de jeu, le capitaine des Écureuils, Stéphane Sèssègnon signe la marque des grands joueurs. Il commet une faute dans la surface de réparation sur un attaquant marocain. Le silence total des supporters au Bénin comme dans les gradins au stade là-bas au Caire. Tout le pays retenait son souffle sur ce penalty marocain. Et penalty raté par Ziyach sera rejeté par le poteau gauche des buts de Saturnin Allagbé. Fin des 90’.
Bonjour la prolongation
Juste à 6’ du jeu prolongé, l’arbitre angolais exclut le maitre de la défense béninoise. Carton rouge pour Adbou-Khaled Adénon après un deuxième carton jaune très controversé. Le Bénin est ainsi réduit à 10 dès la première prolongation. La deuxième partie de la prolongation sera marquée dès les toutes premières minutes par le carton jaune de Tidjani que distribue l’arbitre angolais au béninois. A 3’ de la fin du match, Ziyach qui avait raté le penalty a voulu se racheter avec un service sur un plateau d’or, mais va envoyer le ballon dans l’aire. Avec son infériorité numérique, le Bénin a tenu tête au Maroc jusqu’au coup de sifflet final du match. Quel match des Écureuils !
L’heure fatidique de la qualification au ¼ de finale du Bénin
Le dossard 6 des Écureuils du Bénin, Olivier Verlon lance proprement les tirs béninois en marquant son penalty. Suivi de David Djigla qui prend en contre-pied parfait le gardien marocain. Anane Tidjani maintient l’avantage pour le Bénin, car Boufal, l’attaquant marocain avait raté le deuxième penalty des Lions de l’Atlas. Allagbé très attendu sur cette épreuve fatidique, sortira le grand claque sur le troisième penalty marocain. Séibou Mama enfoncera le dernier clou qui crucifie les Lions de l’Atlas à la première édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football à 24 équipes participantes accueillie par l’Égypte. C’est la preuve que le miracle existe !
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