(Photo : Joseph Kabila, ancien président de la RDC et son successeur Félix Tshisekedi – Source : Présidence de la RDC)
Il est bien vrai que la République Démocratique du Congo (RDC) a connu une première alternance lors de la dernière présidentielle. Cette alternance a vu le départ de l’ex-chef de l’État rd-congolais et successeur de son père, Joseph Kabila. Elle a connu par ce biais, l’avènement du fils de la figure emblématique de l’opposition rd-congolaise, Félix Tshisekedi. Depuis sept (07) mois, le gouvernement de la RDC est attendu. Mais l’ombre de Joseph Kabila plane encore sur la gestion de l’État. En cause, ses partisans ont annoncé ce mardi 20 août avoir proposé en majorité des « nouvelles figures » pour la formation du prochain gouvernement de la RDC. Mercredi dernier, l’actuel chef de l’État rd-congolais avait affiché son opposition à une première mouture de gouvernement.
En effet, à en croire les informations glanées autour du Premier ministre rd-congolais Sylvestre Ilunga Ilunkamba, le président Félix Tshisekedi a estimé que la liste proposée ne respectait pas suffisamment ni la parité hommes-femmes ni l’équilibre entre ancienne et nouvelle génération. « Nous avons proposé majoritairement des nouvelles figures. Il y aura de nombreuses personnes qui n’ont jamais siégé dans un gouvernement. Les autres vont jouer d’autres rôles à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans la diplomatie et ailleurs », a affirmé le Secrétaire Permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de l’ancien président Joseph Kabila, Emmanuel Ramazani Shadary. Pour son Coordonnateur, l’on peut comprendre qu’il s’agit du renouvellement de la classe politique rd-congolaise. « Le Front commun pour le Congo a joué la carte de la régénérescence et du renouvellement de la classe politique (…). Un quota significatif, important et surtout qualificatif a été attribué à la jeunesse mais également à la femme », a déclaré ce mardi à la presse nationale Néhémie Mwilanya.
65 membres attendus dans le prochain gouvernement de la RDC
Installé au palais présidentiel depuis janvier dernier après une investiture suite la présidentielle du 30 décembre 2018, Félix Tshisekedi est toujours privé de gouvernement. Pourtant de multiples négociations ont été engagées entre ses partisans et ceux de son prédécesseur. En respectant un accord conclu entre les parties de Kabila et Tshisekedi, soixante cinq (65) membres formeront le prochain gouvernement qui seront répartis comme suit : quarante deux (42) membres de la coalition des pro-Kabila, le FCC, et vingt trois (23) membres du côté du Cap pour le Changement (CAP), du président Tshisekedi. Il faut rappeler que dans le but de respecter cet accord, le chef de l’État rd-congolais a nommé en mai dernier comme Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Sa nomination a été faite sur proposition de l’ex-président Joseph Kabila.
Il faut aussi noter que le Parlement rd-congolais est sous le suprématie de l’ex-chef de l’État. Car, ses partisans sont assis sur la majorité des sièges de l’hémicycle à l’issue des dernières élections législatives. La preuve, l’ancienne ministre et ex-conseillère de Joseph Kabila, Jeanine Mabunda, est la N°1 du perchoir de l’hémicycle de l’Assemblée nationale rd-congolaise. Au Sénat, n’en parlons plus. C’est l’ex-garde des Sceaux, ministre de la Justice et plusieurs fois ministre de l’ex-dirigeant rd-congolais, Alexis Thambwe Mwamba, qui dirige l’institution de mains de fer.
[…] souligner que la cheffe du perchoir de l’hémicycle du Parlement rd-congolais et très proche de l’ex-dirigeant de la RDC, Joseph Kabila, est une femme engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Jeanine Mabunda a […]