Photo : Un acteur rd-congolais de la lutte contre Ebola à l’hôpital de Bwera non loin de la frontière avec l’Ouganda
Fin. « Préparer la surveillance et la gestion des épidémies et autres urgences en santé publique ». C’est bien là l’objectif principal qui a réuni à Cotonou, capitale économique du Bénin, en formation à travers un séminaire, les formateurs des pays francophones sur la troisième (3ème) édition des directives techniques de Surveillance Intégrée des Maladies et Riposte (SIMR). Du lundi 7 au 11 octobre, ces experts du système sanitaire de 23 pays sur 47 que compte l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) se sont réunis à cet effet, à Azalaï hôtel de la Plage de Cotonou. Ce séminaire, ou du moins cette formation, a été organisé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour les pays de l’Afrique francophone communément appelé « OMS AFRO » avec un accompagnement pédagogique assuré par l’Institut Régional de Santé Publique (IRSP) basé à Ouidah, ville historique du Bénin. Il faut préciser que l’assise de Cotonou a été soutenue par l’accompagnement du Ministère de la Santé (MS) du Bénin. Quatre jours, pour ne pas dire cinq jours durant, les participants dont les profils répondent au sujet, ont vu leurs compétences et leurs connaissances sur les nouvelles directives (guides) techniques de la Surveillance Intégrée des Maladies et Riposte (SIMR) renforcées d’une part, et ont participé à la mise à jour de la base de données régionale des experts et des formateurs en SIMR, d’autre part.
Il faut préciser que le premier volet du guide SMIR intervient suite à l’insuffisance de l’application du précédent guide élaboré en 2010. C’est donc une nouveauté, car c’est la surveillance basée sur les évènements. C’est nouveau, parce que la méthode classique était la surveillance basée sur les indicateurs. Quant au deuxième, il permettra de fournir un meilleur support technique au système de santé de ces pays représentés à Cotonou. Il convient de relever que c’est sur la base de l’expérience dont le Bénin dispose avec le guide technique en matière de la surveillance et de la gestion des épidémies et autres urgences en santé publique que tout a été défini et les autres pays ont noté l’expérience (le contenu de cette matière) du Bénin pour notamment renforcer leurs capacités et connaissances afin de l’appliquer une fois de retour chez eux. En effet, le Bénin est le premier pays à avoir connu cette avancée et doté son système sanitaire de cet important outil (guide technique) dans la Surveillance Intégrée des Maladies et Riposte (SIMR) en Afrique. C’était en mai dernier. Faut-il aussi souligner que le pays que dirige Patrice Talon depuis le 6 avril 2016, est le premier pays dans lequel une telle formation est organisée. Il urge d’indiquer que cette surveillance donne de l’importance à la communauté.
Impliquer la communauté dans la surveillance et la gestion des épidémies et autres urgences en santé publique
C’est donc à juste titre que ces experts puissent s’outiller, recevoir des techniques, histoire de mieux impliquer cette communauté dans la surveillance. C’est bien là, la bonne approche. En cause, ça permettra à ces acteurs du système de la santé de déterminer rapidement l’épidémie et de riposter à temps. Signalons que l’une de ces techniques est la communication ; c’est-à-dire les médias (la presse). C’en était parti pour se rendre compte de combien le travail de journaliste nécessite une vraie formation. Ils se sont donnés à l’exercice au cours de leur formation et en ont tiré les leçons. Notons qu’en novembre prochain, c’est Accra, capitale du Ghana qui prend le relais pour les pays (24) anglophones de l’OMS. Pour finir, il faut rappeler qu’au regard des résultats positifs des réformes engagées dans le secteur de la santé au Bénin par le gouvernement du président Patrice Talon mises en œuvre par le ministre béninois de la Santé Benjamin Hounkpatin, le Bénin accueille une autre formation régionale sur le règlement sanitaire international dès la semaine prochaine. Une raison de plus pour que le gouvernement du Bénin et son chef maintiennent le cap du mode de gouvernance actuelle.
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