Photo : Le préfet du département de l’Ouémé, Joachim Marie-Florès Vignon Apithy (D) recevant le message adressé au chef de l’État, Patrice Talon, des mains du maire de Bonou, Julien Afohounha (G), mercredi 30 octobre à Bonou
Bonou, c’est la commune la plus pauvre du Bénin. Mais au même moment, c’est l’une des 4 communes de la vallée de l’Ouémé, sur les 9 que compte le département de l’Ouémé, qui regorgent d’énormes potentialités agricoles dont oléagineux. Cette vallée, reconnue comme la deuxième plus grande vallée au monde, retient l’attention du monde entier. Elle oriente la conscience de la réalité de la faim dans le monde et fait réfléchir au jour le jour, les autorités béninoises dans la prise des dispositions adéquates pour lutter contre le fléau dont l’une des premières causes est la pauvreté. La mise en œuvre de ces potentialités passe nécessairement par une paix qui doit régner au sein de la population. C’est ce qu’a compris le gouvernement du Bénin à travers les actions du chef de l’État Patrice Talon qui n’a pas hésité à indiquer la ligne à suivre pour ramener la paix durable dans la gestion des Coopératives d’Aménagement Rural (CAR) dans l’Ouémé. Cette ligne suivie rigoureusement et strictement respecté par le préfet Joachim Marie-Florès Vignon Apithy, a permis à la commune de Bonou de connaitre de se mettre sur le chemin du développement socio-économique. « Particulièrement, au plan économique, je voudrais adresser au nom de la population nos sincères gratitudes à son Excellence Patrice Talon, Chef de l’État, Chef du gouvernement, pour son implication directe et patriotique dans la gestion des crises sur les Coopératives d’Aménagement Rural dans le département de l’Ouémé en général et dans la commune de Bonou en particulier. C’est la preuve que tout ce qui augure du désordre n’a aucune chance de résister au pouvoir réglementaire du Chef de l’État. », a exprimé le maire de Bonou, Julien Afohounha.
Il convient de noter que la commune de Bonou compte 7 CAR, à savoir Adido, Afamè, Agonvy, Atchonsa, Hounviguè, Gboa et bien évidemment Bonou. « Les premières dispositions prises et les premières réponses apportées à cette situation trouble sur les CAR de la commune, nous ont permis de récupérer une partie de nos capacités économiques confisquées par la perception des Taxes de Développement Locales sur les produits oléagineux sur les CAR. », a reconnu l’autorité communale. Mais au regard des habitudes qui peinent à changer chez d’autres responsables de société habillés des mauvaises pratiques d’hier, la commune rencontre encore quelques difficultés sur le plan économique. « (…) Nous éprouvons de difficultés à rentrer en possession des TDL que certaines sociétés partenaires de nos CAR nous restent devoir. », a déclaré Julien Afohounha. Soulignons que toute la population de Bonou remercie le préfet remercié pour la concrétisation de la volonté du chef de l’État dans la gestion des CAR où aujourd’hui la paix règne au sein des coopératives. Toutefois, elle a invite l’œil du chef de l’État à regarder ses représentants sur la coopérative d’Afamè et les instruire à résoudre un problème lié à une affaire de carte N°186. Dans le même sens, le collectif des propriétaires terriens de la Coopérative d’Aménagement Rural (CAR) de la commune de Bonou à adresser un message au chef de l’État. Le message a été lu par le porte-voix de ces derniers, Alphonse Codjo, que le maire de Bonou s’est chargé de remettre à la tutelle. Rappelons que c’était à l’occasion de la tournée statutaire de l’année 2019 du préfet du département de l’Ouémé qui a connu l’étape de la commune de Bonou ce mercredi 30 octobre.
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