Apparemment, les pirates ont pris pour siège, le Golfe de Guinée. C’est ce qui a lieu de comprendre. En effet, pendant que Porto-Novo tape des pieds et des mains à la recherche des 9 marins enlevés le samedi 2 novembre à 9 miles de la passe d’entrée du Port Autonome de Cotonou (PAC), c’est Lomé, la capitale togolaise qui vient d’être frappé. Ce lundi 4 novembre, des pirates ont enlevé 4 membres de l’équipage d’un cargo pétrolier, dans les eaux togolaises. À en croire Lomé, les quatre marins enlevés sont de nationalité philippine dont 2 marins, grèce et géorgienne. Selon un communiqué de la préfecture maritime togolaise, les 4 marins ont été kidnappés par des ravisseurs en mer ce lundi au petit matin, dans les environs de 3 h à quelques miles de la passe d’entrée du Port Autonome de Lomé (PAL).
Il faut préciser que l’attaque a eu lieu en présence de la garde armée sur le navire battant pavillon grec. Une personne de l’escorte a été blessée lors de l’attaque. Des informations de la marine togolaise, 24 personnes étaient à bord du navire attaqué. Au regard du laps temps dans lequel les deux opérations de rapt Cotonou et Lomé, la question d’un lien se pose entre les groupes ravisseurs. Seulement que rien ne le prouve encore pour l’heure. Mais toujours est-il que ces deux attaques défient ou tentent de défier l’opération « Grand African Nemo » qui se déroule en ce moment dans le Golfe de Guinée par la marine française en collaboration avec 14 pays africains dont le Togo. Cette opération dont le but est la sécurité dans le Golfe de Guinée, a démarré depuis le 28 octobre dernier et va durer une dizaine de jours.
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