Photo : Jeanine Añez arrive au Confrès à la Paz ce lundi 11 novembre
La deuxième vice-présidente du Sénat bolivien, l’opposante Jeanine Añez, appelée en vertu de la Constitution à succéder au poste de chef de l’État à Evo Morales après sa démission, a annoncé lundi 11 novembre la prochaine convocation d’une élection présidentielle afin que « le 22 janvier nous ayons un président élu ». « Nous allons convoquer des élections avec des personnalités qualifiées qui vont conduire le processus électoral afin de refléter ce que veulent tous les Boliviens », a-t-elle déclaré à son arrivée au Parlement. Les successeurs prévus par la Constitution en cas de départ du président ont en effet tous démissionné avec lui : le vice-président Alvaro Garcia, la présidente et le vice-président du Sénat et le président de la Chambre des députés. « Nous avons déjà un calendrier. Je crois que la population demande en criant que nous ayons un président élu le 22 janvier », a-t-elle ajouté, évoquant la date prévue, avant la crise, de la prise de ses fonctions par le prochain président de Bolivie.
« Nous voulons seulement la démocratie »
Il faut dire que cette sénatrice de 52 ans, membre du parti d’opposition Unidad Democratica, n’a pas caché son émotion en appelant à la fin des violences. « Vous allez m’excuser, mais je suis émue (…) Je vous demande, pour l’amour de Dieu de mettre fin à cette violence. Nous voulons seulement la démocratie, nous voulons seulement la liberté », a ajouté Jeanine Añez. Rappelons que le président bolivien Evo Morales a démissionné dimanche 10 novembre après trois semaines d’actions de protestation contre sa réélection.
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