Le gouvernement du Bénin veut sortir la Société Nationale de Commercialisation des produits Pétroliers (SONACOP) de son trou. À cet effet, à l’occasion de sa réunion hebdomadaire du mercredi 13 novembre, l’exécutif que dirige le chef de l’État béninois Patrice Talon, a décidé de placer la société en mode administration provisoire. Ainsi, il a procédé à la nomination d’un administrateur provisoire en la personne d’Alain Comlanvi Honou. C’est à ce dernier qui revient désormais la lourde tâche de conduire les réformes du chantre du Nouveau Départ à la tête de la SONACOP, une entreprise publique sous tutelle du Ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC). Mais faut-il signaler que le nouvel administrateur est déjà le bienvenu dans la maison des pétroliers. En cause, à travers une sortie médiatique en octobre dernier, le Syndicat des Travailleurs de la Sonacop (SYNTRA-SONACOP) attendait de pied ferme cette décision de la part de Patrice Talon, qu’il a jugé « salutaire ».
Il faut rappeler que le SG SYNTRA-SONACOP, Mireille Elvire Hounségbé et le siens avaient toutefois souhaité un meilleur profil pour l’administrateur provisoire. Selon eux, ce dernier doit être « capable de lire les états financiers, capable de bonne gouvernance et intègre et qui n’est mêlé ni de près ni de loin à aucune malversation financière à la SONACOP et au Bénin ». Le chef de l’État a donc vu juste le choix d’Alain Comlanvi Honou, puisqu’il est un habitué de gestionnaire provisoire à la tête de la SONACOP. Notons que c’est la deuxième fois que ce cadre est appelé à cette mission après celle de 2006 où il avait fait 4 ans. Vivement que cette fois-ci la société publique puisse sortir de son coma profond et satisfaire le besoin des béninois en carburation. Ce qui est d’office difficile au regard de manque de station au Bénin où l’informel avec l’essence communément appelée « kpayo » a déjà gagné le quotidien des béninois.
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