Photo : Le journaliste du média béninois en ligne, L’Autre Figaro, Aristide Fassinou Hounkpèvi
La loi est faite pour être appliquée aux hommes. S’il y a une seule chose qui freine le développement socio-économique du Bénin, c’est bien le non-respect des textes. Faut-il que les organisations luttant pour la cause des journalistes au Bénin fassent une vulgarisation des textes de la déontologie et de l’éthique dans la presse béninoise. En effet, une grande méconnaissance des textes s’observe dans le rang des hommes des médias, notamment ceux de la presse en ligne, ces derniers temps dans la profession. En cause, après la condamnation du journaliste collaborateur de Bénin Web TV, Ignace Sossou, mardi 24 décembre 2019 à 18 mois de prison ferme par le TPI de première classe de Cotonou, un autre journaliste est sur le chemin d’atterrir en prison. Il s’agit d’un journaliste du média béninois en ligne, L’Autre Figaro. Le confrère Aristide Fassinou Hounkpèvi n’est plus libre de ses mouvements et ce depuis fin semaine dernière. « Un autre journaliste béninois interpellé pour publication d’informations jugées mensongères sur les réseaux sociaux », a annoncé l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB), présidée par Zékiath Latoundji.
Imminente prise de conscience dans l’exercice du quatrième Pouvoir au Bénin
À en croire l’UPMB, le confrère Aristide Fassinou Hounkpèvi a été interpellé vendredi 3 janvier par l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC). Une interpellation qui fait suite à une publication supposée d’informations jugées mensongères sur les réseaux sociaux. Placé en garde à vue, le journaliste a été présenté au Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de première classe de Cotonou ce lundi 6 janvier où sa garde à vue a été prolongée de 72 heures. Il convient de dire qu’en annonçant cette nouvelle arrestation de journaliste au Bénin, l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) a fait une dénonciation. « Énième interpellation aux allures de traque à l’encontre des journalistes. », c’est bien ce qu’a indiqué l’UPMB dans un communiqué. En réclamant la remise en liberté immédiate du confrère, l’Organisation que conduite Zékiath Latoundji est convaincue que l’ambition de faire du Bénin une démocratie modèle dans la sous-région passe aussi par la promotion et la sauvegarde de la liberté de presse. Il va falloir désormais que l’esprit d’informer et d’informer vrai sans offenser personne puisse animer les professionnels des médias béninois. Ces interpellations ne sont rien d’autres que la prise de conscience dans l’exercice de ce quatrième Pouvoir.
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