Photo : Le ministre béninois de l’Énergie, Dona Jean-Claude Houssou, entouré des membres du Comité de Pilotage du Projet PERU, à Cotonou, ce mercredi 12 février
Améliorer les conditions de vie des béninois, ceci dans tous les domaines de la vie socio-économique du Bénin, est l’explication même des réformes engagées par le chef de l’État béninois, Patrice Talon depuis le 6 avril 2016. Ces réformes qui sont bien un passage obligé du développement durable du Bénin, reconnaissons-le, impactent déjà et ce positivement tous les secteurs dont ceux de l’éducation, de la santé, de l’économie, de l’eau, des infrastructures routières, de cadre de vie, de l’hôtellerie, du tourisme et bien évidemment du social. Mais ces secteurs de développement ne sauraient été impactés positivement sans le secteur de l’énergie. Indiquons que ces réformes ont, avant tout, accouché des projets qui sont résumés dans le document de développement de la gouvernance en place, à savoir le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG). Il faut dire qu’au rang de ces projets, se trouvent les uns, phares au regard de l’importance nécessitant leur élaboration. Le domaine qui requiert l’attention et le suivi particulier du chef de la Rupture au Bénin, est bien le domaine de l’Énergie. Pour concrétiser son rêve, sa volonté la plus chère, Patrice Talon a, par décret, crée un ministère dédié uniquement à la problématique de l’Énergie. Puis, il fait le choix juste, en nommant à la tête du Ministère de l’Énergie, un sorcier énergétique, Dona Jean-Claude Houssou.
Ce dernier, depuis son retour au pays après plus de trois décennies dans les mains de l’EDF en Europe, ne cesse de puiser dans sa compétence pour faire en sorte que l’énergie électrique devient le sang qui coule dans les veines de chaque béninois. Ce mercredi 12 février, le champion en énergie au Bénin a encore affiché sa détermination de poursuivre les actions amorcées par le développeur-né dans l’atteinte des objectifs fixés sur le plan d’autonomisation énergétique au Bénin. Ce jour donc, le N°1 du ME a donné le top pour le démarrage effectif du Projet d’Électrification Rural (PERU). C’est à travers une cérémonie consacrée à l’installation du Comité de pilotage du PERU qui s’est déroulée dans la salle de conférence du Ministère de l’Énergie (ME) à Cotonou. Il urge de noter que cette installation est l’étape primordiale de la mise en œuvre du PERU. « Cette étape est l’une des conditionnalités à lever pour les décaissements en vue du démarrage effectif des activités dudit Projet. », a soutenu le président du Comité de Pilotage du PERU, Flinso Assan, juste après la présentation des membres dudit Comité. Justement, huit personnes sont nommées membres du Comité de Pilotage du Projet d’Électrification Rural (PERU) dont certaines représentent les membres du gouvernement du Bénin :
- Flinso Assan, représentant du ministre de l’Énergie ;
- Alastère Alinsato, représentant le ministre d’État, chargé du Plan et du Développement ;
- Thierry Soumakpo, représentant le ministre de l’Économie et des Finances ;
- Soulé Allagbé, représentant le ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale ;
- Noah Padonou, représentant la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance ;
- Jacques Paradis, Directeur général de la SBEE ;
- Jean-Francis Tchèkpo, Directeur général l’ABERME ; et enfin
- Silvanus Sêkloka, le Coordonnateur du Projet PERU.
Il est à préciser que le Comité de Pilotage du Projet d’Électrification Rural (PERU), régit par des articles, notamment l’article 2, a des prérogatives dont entres autres la supervision du Projet et de l’avancement de ses activités. De même, il est chargé de la validation des programmes de travail et les budgets annuels du Projet. Aussi, le Comité de Pilotage du Projet PERU donne les grandes orientations stratégiques pour l’exécution du Projet, s’assure de la mise en œuvre efficience du Projet par l’unité de gestion du Projet. Il approuve également le Plan de Travail et le budget annuel, examine l’état d’avancement du Projet à travers la programmation mensuelle des activités et propose le cas échéant, une facilitation du traitement visant à garantir l’atteinte des objectifs. Ce Comité de Pilotage est appelé à examiner les rapports d’activité physique et financière annuel du Projet, examine et adopte les différents rapports d’évaluation du Projet, veille à la mise en œuvre des recommandations de Comité de Pilotage et des différents audits. Il convient de relever qu’au regard de tout ce qui est ci-dessus mentionné, le Comité de Pilotage qui vient d’être installé ce jour est conscient du travail qui est le sien dans l’amélioration des conditions de vie des béninois dans maints domaines. « Que ce soit au niveau de la lumière, mais surtout au niveau des activités génératrice de revenu, au niveau de la sécurité, au niveau de la santé, tous ces éléments viendront contribuer à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens. », a reconnu le ministre béninois de l’Énergie. « J’ai la ferme conviction qu’à travers cette composition, je dirai qui n’a pas été faite au hasard, nous atteindront les résultats. », a déclaré Dona Jean-Claude Houssou.
Mais le digne fils d’Ayinonvi voit cela possible à une condition. « Que l’ensemble de ces membres soit plus que jamais déterminé, engagé et prêt à tenir tous les challenges nécessaires pour faire en sorte qu’on puisse avancer sereinement et efficacement dans le cadre du déploiement de ce Projet. », a fait savoir le patron du ME. Mais il est à souligner que le Boss en énergie au Bénin a émis un vœu. « Je veux des membres très actifs qui doivent avoir cette préoccupation de réussite en tête quotidiennement. », a exprimé Dona Jean-Claude Houssou. L’autorité a reconnu la grandeur de la responsabilité des membres du Comité de Pilotage du Projet PERU dans la mise en œuvre dudit Projet. « Ça réussite nécessite donc de votre part, et sans réserve, un engagement afin de garantir la qualité attendue en terme de résultat. », a renchéri le ministre béninois de l’Énergie, tout en ne doutant pas de leurs compétences. « Je ne doute pas de vos compétences personnelles quand on voit la liste, on constate que c’est de la diverse compétence et c’est de la multi compétence. Et quand on fait la somme de tout ça, si on n’y arrive pas, c’est qu’il doit y avoir un problème qu’il faudra essayer de traiter en amont par anticipation. Mais je ne crois pas qu’il y ait un problème à ce niveau-là. », a conclu Dona Jean-Claude Houssou.
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