Photo : Le préfet du département de l’Ouémé, Joachim Marie-Flores Vignon Apithy
La propagation du Coronavirus accélère dans le monde entier sans épargner aucun pays. Le gouvernement du Bénin durcit les mesures de contrer cette propagation de la pandémie. Ainsi à partir du lundi 30 mars prochain, certaines villes du pays seront mises dans un cordon sécuritaire et sanitaire. Parmi celles-ci, on retrouve le chef-lieu du département de l’Ouémé, Port-Novo, la capitale du Bénin, et trois d’autres communes du même département, à savoir Adjarra, Akpro-Missérété et Sèmè-Podji. C’est d’ailleurs ce qu’a mentionné le communiqué gouvernemental sur le cordon sanitaire impliqué dans les dernières mesures prises par les autorités béninoises pour maîtriser la pandémie. Cet objectif de mettre hors d’état de nuire le Coronavirus, est bien partagé par le préfet du département de l’Ouémé qui est fin prêt pour la mise en application stricte des nouvelles mesures du gouvernement du président Patrice Talon. « Au lendemain de cette mesure, tous les maires concernés ont été saisies, non seulement par un message radio, mais également par un message porté. Les structures de la Police Républicaine sont saisies également pour qu’on puisse veiller ensemble à la mise en œuvre de ces mesures. Nous avons déjà interdit les manifestations festives sur toute l’étendue du territoire de notre territoire département et les maires ont sensibilisé à ce sujet. », a confié Joachim Marie-Flores Vignon Apithy dans sa sortie de ce jeudi 26 mars. Mais le premier citoyen du département de l’Ouémé sait qu’en dehors des cérémonies, des obsèques et des regroupements, les autorités sanitaires ont pris d’autres mesures dans ce même sens. Alors qu’en est-il du transport commun, notamment les minus-bus et autres auxquels le communiqué a fait cas ? « Le transport des minus-bus avant et au cours de la période sont déjà limité, surtout dans la période, les responsables des syndicats de chaque gare routière ont été déjà instruits pour que ces minus-bus puissent garer pendant cette période de deux semaines. Ceci pour la sécurité sanitaire de ces derniers et des usagers. Pour des raisons d’urgences, les petits véhicules (5 places), à l’intérieur, on ne doit pas voir plus que deux personnes en plus du chauffeur. », a brièvement répondu le préfet du département de l’Ouémé.
Un autre moyen de contamination du Covid-19
Il faut rappeler que le transport ne concerne pas que les minus-bus. L’autre moyen de propager le Covid-19 est aussi le taxi-moto communément appelé « Zém » au Bénin. L’autorité préfectorale a fait un travail à ce propos. « Les conducteurs de taxi-moto ont été sensibilisés. », a affirmé le patron de la préfecture de Porto-Novo. Reconnaissons que ceci a une raison. « Parce qu’à travers cette mesure qui concerne quatre communes de mon département, il doit avoir quand même une circulation en interne. La circulation en interne surtout avec les zém, ils ne doivent pas prendre plus d’une personne et il ne doit pas avoir contact entre les deux. L’usager qui veut prendre un zém doit être éveillé pour regarder correctement la tenue portée par celui qui veut le prendre. Le conducteur de zém doit être propre et doit avoir son cache-nez, l’usager aussi doit avoir son cache-nez. », a largement expliqué Joachim Marie-Flores Vignon Apithy. Il est important d’indiquer que le représentant du chef de l’État béninois dans le département de l’Ouémé est un vrai père et pépé. En ce qui touche l’enfant, impossible de lui faire avaler les couleuvres sur son sentiment. « Au cour de la période, les enfants seront à la maison. Il faut qu’on les garde strictement à la maison. C’est la responsabilité des parents. Il faut qu’on les surveille et les mesures élémentaires : se laver les mains avec de l’eau et du savon après la toilette, avant de manger, etc ; que nous avons l’habitude d’apprendre aux enfants doivent être renforcé au niveau des foyers. » a rappelé le N°1. Ces propos sont souvent accompagnés de sages consignes. « S’il y a un foyer qui reçoit plus de visiteurs, pourquoi ne pas mettre de l’eau et du savon à la devanture afin que le visiteur puisse se laver les mains à son arrivée. Si au niveau d’un foyer, il y a les moyens, la famille peut se procurer du gel hydro alcoolique pour se nettoyer les mains avec quelques gouttes. », a-t-il prodigué.
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