Photo : Le ministre béninois des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, le Professeur Thomas Mahougnon Kakpo
Non seulement le ministre béninois des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, met en garde les élèves et leurs fabricants de faux bulletins scolaires, mais aussi et surtout le Professeur Thomas Mahougnon Kakpo a mis les moyens en place. Mais malgré tous ses efforts, il y en a qui sont prêts à le défier ; peut-être sans tenir compte de la force de l’un de ses moyens. Ce sont notamment les rois de la pègre dans le milieu scolaire béninois. Et comme l’enfant qui dit que sa maman ne va pas dormir, lui aussi ne dormira, un cerveau de la fabrication de faux bulletins aux élèves. Il s’agit d’un enseignant membre actif d’un réseau de fabrication « industrielle » de faux bulletins aux élèves dans le département de l’Ouémé, au Sud-est du Bénin. Ce lundi 20 avril, fut son dernier jour de plusieurs mois de cavale. Rappelons qu’en cette année 2020, dès le début, deux élèves impliqués dans la falsification de bulletin scolaire avaient été arrêtés puis condamnés à 6 mois de prison avec sursis et 100.000 francs CFA comme amende. Une condamnation suivie de la rétrograde de ses deux apprenants. Mais il est à reconnaître qu’ils ne sont pas restés bouche B. La collaboration de ces élèves avec les services de la police judiciaire a permis d’appréhender l’un des cerveaux, ce lundi, dans le département que dirige avec compétences et rigueur, le préfet Joachim Marie-Florès Vignon Apithy. Il faut noter que c’est grâce à un travail louable qu’a fournit un des membres de la Conférence Administrative Départementale (CAD) de ce dernier que le pot aux roses a été découvert. Bien évidemment, il s’agit du Directeur Départemental des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle de l’Ouémé (DDESTFP-O), Dr Bertin Dansou.
Avec EducMaster, la machine à déloger de Thomas Mahougnon Kakpo
À signaler également la contribution du collectif du patronat des établissements privés du département de l’Ouémé. Mais dans l’ombre de ce gigantesque travail, l’on oublie un véritable et incontournable moyen mis en place par le gouvernement du président Patrice Talon à travers le savoir faire du ministre béninois des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle. Ce moyen est dénommé la plateforme EducMaster. C’est bien la sorcellerie du Professeur Thomas Mahougnon Kakpo. Il faut le lui reconnaître. Indiquons que falsifier un bulletin scolaire afin d’obtenir, par exemple, 10 de moyenne pour passer en classe supérieure, les faussaires prennent 50.000 Francs CFA chez les élèves. Il faut dire que les prix évoluent selon la moyenne que l’élève veut obtenir. Pour 14 de moyenne, l’élève doit débourser 100.000 Francs CFA et 200.000 Francs CFA pour une moyenne de 16. Ainsi se présente la grille tarifaire des faussaires avec un prix social pour les élèves indigents. Sur le plateau de l’Office de Radio et Télédiffusion du Bénin (ORTB), la chaîne nationale, dimanche 12 avril, le N°1 du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP) était clair et limpide comme l’eau de roche à ce sujet. « À la fin de l’année, il y a des élèves qui ne passent pas en classe supérieure, mais avec la complicité de certains enseignants, de certains membres de l’administration scolaire et de leurs propres parents, ils se font établir de faux bulletins pour passer en classe supérieure. », avait rappelé le Professeur Thomas Mahougnon Kakpo avant de lancer. « Avec EducMaster, nous avons pu les déloger. », avait-il rassuré en mettant en garde tous ceux qui se donnent à cette forfaiture. Il convient de relever que pour le cas d’hier, les enquêtes se poursuivent pour retrouver toute la bande installée dans le département de l’Ouémé ou sur toute l’étendue du territoire béninois.
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