La justice a été rendue. À Womey, dans la commune d’Abomey-Calavi, dans le département de l’Atlantique, au Sud du Bénin, un couple, notamment la femme, a été fixée sur son sort. Cette dernière avait par, les pratiques de maltraitance indescriptible, contraint l’enfant de sa défunte coépouse à manger les matières fécales. Mais comme on le dit au Bénin « les morts ne sont pas morts », la défunte mère de l’enfant ne dort pas. En effet, le Tribunal de Première Instance (TPI) de Cotonou, la capitale économique du pays, a, ce vendredi 19 juin, requis 24 mois de prison dont 12 fermes contre la femme, auteure de la barbarie.
Un signal fort à l’endroit des acteurs de la barbarie
Une sentence qui n’est pas restée sans toucher tous le couple. Puisque le mari de la femme, père de l’enfant, a écopé 12 mois de prison assortis de sursis. Le TPI de Cotonou l’a condamné pour complicité. Il convient de noter que l’audience a été présidée par le procureur de la République près le TPI de Cotonou, Mario Mètonou. Le magistrat était dans son siège du représentant du ministère public. Étant aussi père d’une famille, le procureur a présenté la condamnation comme un signal d’avertissement contre toutes femmes, ou tous couples ou encore toutes personnes qui exercent toutes formes de maltraitance sur les mineurs. Il a juré ne pas rester flexible devant ces actes inhumains.
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