La Session criminelle ouverte au Palais de Justice de Cotonou, capitale économique du Bénin, se poursuit sans anicroche. Ce lundi 22 juin, c’était l’étape du sixième dossier de la Session criminelle du Tribunal de Première Instance (TPI) de première classe de Cotonou. À la barre, une femme et son complice pour un crime d’association de malfaiteurs et d’administration de substances nuisibles à la santé. De quoi s’agit-il en effet ? La femme, cheffe d’équipe, attire ses victimes, naturellement les hommes infidèles et inconscients qui doivent franchir le seuil de toutes les portes qui s’ouvrent. Une fois attirés dans une chambre d’hôtel, elle amène ces hommes à sucer ses seins préalablement enduits de substances hypnotiques. Après avoir sucé, bonjour sommeil sans réveil, car d’autres ne reviennent plus sur terre. Rassurer qu’elle a fait dormir ses victimes, elle les dépouille et ensuite avec son complice, ils volent leur moto. Puisqu’il y a tous les jours pour le voleur, et un jour pour se faire arrêter, dame Nathalie O. est tombée dans son dernier forfait sur un organisme résistant. Sur son nouveau terrain, à Gbégamey, un quartier de Cotonou, elle a pu attirer sa victime, la dernière en effet, au nom de Godfroy J. dans une chambre d’hôtel.
Tous les organismes ne réagissent pas de la même manière
« Un beau jour, un beau jour viendra… », disait le légendaire artiste béninois SIPA, des frères Quenum de Vodjè, un quartier sœur de Gbégamey. Ignorant que tous les organismes ne réagissent pas de la même manière face aux produits qui provoquent le sommeil, elle a donné en quantité suffisante les seins à sa victime. L’homme, après avoir tété le sein bien empoisonné, les effets n’ont pas été longs, puisque le sieur Godfroy J. s’est réveillé un peu plus tôt que prévu. Un réveil accompagné d’une force qu’il a utilisé pour appeler au secours. Ce qui a permis aux habitants du quartier de Gbégamey d’appréhender Nathalie O. et ainsi sauver sa moto. Est-ce bien cela ? Oui, les accusés reconnurent les faits et ont été déclaré coupables à l’issue du verdict. Alors, Nathalie O. va écoper une peine de 20 ans de réclusion criminelle. Rappelons qu’elle séjourne depuis bientôt 8 ans, soit juillet 2012 derrière les barreaux d’un centre pénitentiaire. Mathématiquement, avec ce verdict, elle a encore 12 ans à passer dans les liens de la justice béninoise. Quant à son complice, le sieur Théophile C., il va recouvrer sa liberté, dimanche 22 août 2021 pour avoir été condamné à 10 ans de réclusion criminelle.
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