Photo : La ministre béninoise des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé Mèwanou, à Grand-Popo, ce mardi 14 juillet
La ministre béninoise des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé Mèwanou, c’est celle qui incarne la vision du président Patrice Talon sur le plan social. La maman des filles et sœur des femmes, a un souci sur la protection de cette frange de la Nation béninoise. Et ce souci a été exprimé hier, mardi 14 juillet, à travers l’atelier de relecture des textes et lois protégeant la fille et la femme au Bénin et d’élaboration des grandes lignes des décrets qui contribuent à leur application. Cet atelier qui va durer trois jours, réuni à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo, dans le département du Mono, au Sud-ouest du Bénin, plusieurs acteurs étatiques et de la société civile, spécialistes de haut niveau. La cérémonie d’ouverture officielle des travaux dudit atelier a été placée sous l’autorité de la première responsable du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM). Il faut dire que cet atelier vient résoudre une équation qui se présente comme inconnue, à savoir le vote des lois depuis quelques années, mais sans décrets d’application. Incompréhensible, n’est-ce pas ? Eh bien, cet atelier permettra de revisiter les lois et les actualiser pour les mettre en conformité avec les réalités d’aujourd’hui. C’est un projet, il faut le préciser, du gouvernement du président Patrice Talon, que Véronique Tognifodé Mèwanou tient à concrétiser. Vu que c’est un objectif à accompagner, le Projet Régional d’Autonomisation des Femmes et du Dividende Démographique au Sahel (SWEDD-Benin) et la Banque Mondiale ont décidé d’être aux premières loges des soutiens pour son atteint.
À entendre la Coordonnatrice de l’unité de gestion du SWEDD-Benin, Naïmatou Bio Djara Koutouma, les interventions proposées par le projet s’articulent autour de trois (03) grandes composantes :
- La création d’une demande pour les produits et services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle, en favorisant le changement social et comportemental et l’autonomisation des femmes et des agents de santé ;
- Le renforcement des capacités régionales afin d’améliorer l’offre en produits de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et nutritionnelle et en personnel qualifié ;
- Le renforcement du plaidoyer et la concertation de haut niveau menée dans le cadre du projet ainsi que les capacités pour l’amélioration des politiques et la mise en œuvre du projet.
Préoccupée non seulement par l’application des textes et des lois, mais aussi et surtout parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et filles, selon l’Objectif de Développement Durable (ODD) numéro 5, la ministre béninoise des Affaires Sociales et de la Microfinance, a saisi la main tendue du projet SWEDD-Bénin, pour soumettre donc la thématique de l’atelier aux acteurs intervenants dans la protection de la fille et de la femme. « Corriger certaines tares au sein des communautés. », a pointé Véronique Tognifodé Mèwanou. Elle ne doute pas sur le résultat qu’elle attend à la fin de cet atelier le vendredi 17 juin prochain. « Je voudrais espérer que vos travaux vont aboutir à des propositions qui vont permettre de combler les insuffisances de nos textes. », a lancé Véronique Tognifodé Mèwanou. Faut-il encore le relever que garantir aux filles et aux femmes le droit à l’éducation, le droit à la santé sexuelle et reproductive ainsi qu’à l’autonomisation économique, constituent l’essentiel que recherche le développeur-né, Patrice Talon, à travers l’attention de la Sainte Véronique, fille de Tognifodé qui a épousée Mèwanou.
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