Photo : Le président américain, Donald Trump, en meeting à Winston Salem, en Caroline du Nord, ce mardi 8 septembre
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ou les américains tenteraient-ils de porter plainte contre le président américain, Donald Trump, à la Cour Pénale Internationale (CPI) pour crime contre l’humanité ? Ça, ils le sauront à Washington. Wait and see ! Ici à Porto-Novo, tout ce que nous savons à la rédaction differenceinfobenin.com du Groupe de presse DIFFÉRENCE et celle du journal quotidien « DIFFÉRENCE INFO » est que, dès le 7 février, le président américain a été enregistré disant que le virus était bien plus mortel qu’une simple grippe. Trois semaines plus tard, il parlait en public d’un « canular ». Donald Trump était bien au courant du danger du Coronavirus, mais a choisi de minimiser la situation. Le candidat à sa propre succession à la présidentielle de novembre prochain a été enregistré en train d’admettre vouloir réduire l’importance que représentait la menace du Coronavirus en sachant pertinemment à quel point le virus était dangereux.
Mi-mars, dans des extraits du prochain livre « Rage » du journaliste Bob Woodward, le président américain était clair. « J’ai voulu toujours le minimiser. », a affirmé Donald Trump. Le républicain va plus loin dans ses explications au confrère américain. « Je veux toujours le minimiser parce que je ne veux pas créer de panique. », a ajouté Donald Trump. Il faut préciser que « Rage » va paraître le 15 septembre prochain aux États-Unis. Le livre a été écrit sur la base de 18 interviews menées entre décembre 2019 et juillet 2020. Dans « Rage », toutes ont été enregistrées avec l’accord de Donald Trump et CNN en dévoile ce mercredi 9 septembre plusieurs extraits. Alors que le président sortant des États-Unis continue de répéter publiquement depuis le début de l’épidémie que le virus va « disparaître », sachant bien qu’il a dit à l’auteur de « Rage », Bob Woodward, dès le 7 février que le Coronavirus était « un truc mortel ». Écoutons-le ci-dessous.
À entendre le locataire de la Maison Blanche, il est bien conscient du danger que représentait l’ennemi invisible et meurtrier, Coronavirus pour l’Homme. « Le virus se déplace par l’air, c’est plus compliqué que par le toucher (…). C’est très délicat. Il est aussi plus mortel que les grippes classiques (…). Cela fait 5%, contre 1% ou moins habituellement, donc c’est un truc mortel. », énonce clairement Donald Trump qui va pourtant dans les semaines suivantes dire publiquement le contraire. Ce qui ne laisse pas sans réaction son adversaire démocrate pour la présidentielle du 3 novembre prochain. Le principal challenger du président américain sortant est immédiatement monté au créneau. « Il savait et a fait exprès de minimiser. Il a volontairement menti sur cette menace que posait le virus à notre pays pendant des mois. », a réagi Joe Biden. « Les experts disent que s’il avait agi juste une semaine plus tôt, 36.000 personnes auraient été épargnées. Deux semaines plutôt, 54.000 vies de sauvées rien qu’en mars et avril. », a expliqué le candidat démocrate, comme on peut l’entendre ci-dessous.
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