Photo : La ministre béninoise des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, en famille avec les participantes et les partenaires techniques au développement, à Parakou, ce jeudi 8octobre
Fédérer toutes les énergies pour l’éradication des violences faites aux enfants et aux femmes sous toutes ses formes. C’est bien là l’objectif principal visé par la tenue d’une séance de coaching à l’hôtel Sero Kora de Parakou, jeudi 8 octobre. Une séance dont les travaux ont été placés sous l’autorité de la ministre béninoise des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, a connu la présence de toutes les femmes élues des départements de l’Alibori et du Borgou. Il faut souligner que durant ces dernières décennies, malgré les avancées majeures opérées par le Bénin en matière de protection des droits et du bien-être de l’enfant, de la fille et de la femme, le pays que dirige le président Patrice Talon depuis le 6 avril 2016, les gaps prévalent encore dans le pays sur le plan de la réalisation des droits de l’enfant, de la fille et de la femme. Au regard de la persistance du fléau des mariages précoces, des mutilations génitales féminines et autres Violences Basées sur le Genre (VBG), la patronne du Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM) a fait une option. Véronique Tognifodé a jugé bon de la mise en œuvre d’une approche innovante de protection. Celle qui concrétise les réformes du président Patrice Talon dans le domaine social, pour y arriver, a décidé de responsabiliser les femmes leaders influentes élues dans les départements de l’Alibori et du Borgou. Ces autorités locales sont appelées à s’impliquer activement dans la lutte des VBG dans leurs villages, quartiers de villes, communes et départements respectifs. Ce faisant, selon la ministre béninoise des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, les femmes élues locales auront une attention particulière sur la nécessité de poser des actes concrets « en vue d’opérer durablement, sur nos communautés, des changements de comportement vis-à-vis des enfants, des femmes qui sont des acteurs de développement à part entière de notre pays ».
« Vous êtes désormais des Ambassadrices de la protection de l’enfant et de la femme. »
Véronique Tognifodé
À cet effet, il est important de préciser le rôle que les élues locales devront désormais jouer avec engagement et détermination. « Vous êtes désormais des Ambassadrices de la protection de l’enfant et de la femme. », leur a d’abord rappelé Véronique Tognifodé. « (…) Et à ce titre, je vous invite à contribuer à la sensibilisation sur les droits et le bien-être de l’enfant et de la femme ; à servir de catalyseur en ce qui concerne le changement de comportement envers l’enfant et la femme dans nos sociétés ; à favoriser la mise en place des dispositifs de signalement et de dénonciation des cas de violences faites aux enfants et aux femmes ; à participer au suivi des cas en vue de leur référencement et de la prise en charge des victimes, puis à veiller à la poursuite des auteurs, conformément aux lois en vigueur ; à inciter à la prise de décisions en communauté et au sein des conseils communaux et de villages en faveur de la protection des droits et de la promotion de l’enfant et de la femme ; à promouvoir l’égalité des chances ; et à servir de modèle pour nos filles et nos femmes. », a brièvement fait savoir Véronique Tognifodé. Les voix se sont levées pour appuyer la N°1 du MASM, notamment celles des partenaires techniques au développement avec aux premières loges de la défense des intérêts des enfants, l’UNICEF. La chargée de la protection de l’enfant à l’UNICEF-Bénin, Guirle Frederic, a salué l’initiative du gouvernement béninois conduite par Véronique Tognifodé. Elle n’est pas allée par le dos de la cuillère pour renouveler la disponibilité de l’UNICEF « à poursuivre son accompagnement aux acteurs à tous les niveaux ». Il faut souligner que la séance de coaching a été une parfaite réussite grâce à la contribution de CARE-Bénin où sa Représentante à Cotonou, a exprimé toute sa joie. Joyce Sepenoo, a affiché son optimisme et l’engagement de CARE-Bénin aux côtés du gouvernement béninois.
C’est d’ailleurs qui a fait sortir tous le sens de la gratitude de la ministre béninoise des Affaires Sociales et de la Microfinance à l’égard des partenaires techniques au développement durable du Bénin. Véronique Tognifodé a remercié ces derniers qui « travaillent de concert avec le gouvernement du président Patrice Talon, engagé à poursuivre les actions entamées dans le secteur des Affaires Sociales, afin que chaque fille et chaque femme occupe la place qui lui convient pour le développement de notre patrie ». « Je voudrais saluer ici leurs louables efforts aux côtés du MASM qui, renforcés par l’adhésion de la chefferie traditionnelle et des leaders religieux, permettront d’agir sur les normes socio-culturelles pour éradiquer les violences basées sur le genre au sein de nos communautés. », a relevé Véronique Tognifodé. Il faut noter qu’une photo de famille entre les participantes, les autorités et les partenaires a mis fin aux travaux de la séance de coaching à l’hôtel Sero Kora de Parakou.
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