Même si elle est en détention préventive, il faut reconnaître qu’elle n’est pas libre de ses mouvements. Un dame, béninoise, résidant à Akpakpa, Cotonou, est depuis le vendredi 18 septembre, en détention préventive à la Prison Civile Internationale d’Akpro-Missérété en tant qu’une présumée commerçante de faux médicaments. Dans le cadre de son procès, elle a comparu ce lundi 9 novembre devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), à Porto-Novo, la capitale du Bénin. Au cours de son audience, la dame n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés et déclare non-coupable soutenant qu’elle subi une haine, de l’aigreur et de la méchanceté béninoise.
Verdict le lundi 14 décembre prochain
Dans sa défense, elle avance qu’elle a été dénoncée pour vente de faux médicaments par un locataire de sa maison à qui elle a réclamé le loyer. Elle ajoute devant la Cour reconnaître avoir vendu par le passé les produits pharmaceutiques. Une activité qu’elle n’exerce plus au regard de la lutte contre les faux médicaments, clamait-elle. Par ailleurs, une importante quantité de faux médicaments a été retrouvée lors d’une perquisition menée à son domicile. Du côté de sa défense, son avocat profite de son état de santé qui serait dégradé pour plaider une liberté provisoire. La Cour va-t-elle accepter ou pas, rendez-vous lundi 14 décembre prochain pour le verdict.
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