La justice béninoise a frappé hier sans flexibilité et sans distinction de nationalité dans la lutte contre la propagation et la contamination de Coronavirus au Bénin. En effet, le Tribunal de Première Instance (TPI) de Cotonou, a condamné ce mardi 12 janvier une personne d’origine française. Il s’agit d’une femme. Cette dernière a écopé de 10 mois de prison avec sursis et d’une amende de 250000 de Francs CFA. Que lui reproche la justice béninoise ? Eh bien, l’infraction est : faux et usage de faux certificat médical. En cause, un acte comme la falsification de certificat médical est puni par le code pénal béninois. Il est à rappeler que les faits conduisant la ressortissante française dans les mailles de la justice béninoise, remontent à la mi-décembre dernière. En fait, le lundi 14 décembre 2020, à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin (CBG) de Cotonou, la française a présenté un résultat négatif de test Covid-19 alors qu’elle était un sujet positif au Coronavirus. Grâce à la vigilance et le savoir-faire d’une équipe de compagnie aérienne installée à la porte d’entrée aérienne du Bénin, l’accusée a été dénoncée au corps de contrôle. Interpellée, elle sera mise en isolement.
Un signal fort de la justice dans la lutte contre le Coronavirus
Il faut noter que la française a été médicalement suivie après la confirmation de sa positivité au Coronavirus. Dans le cadre de la traduire devant la justice pour son acte délibéré, le parquet de Cotonou a mis la ressortissante de la France sous convocation. Son procès a donc été ouvert et elle est passée devant le tribunal de Cotonou. Une fois à la barre, en présence de son conseil, l’accusée a reconnu les faits. À travers son conseil, elle a plaidé la clémence du TPI. Une plaidoirie qui a été bien entendu par le ministère public. Car dans ses réquisitions, ce dernier a requis 12 mois de prison avec sursis et une amende de 250000 Francs CFA. Seulement 10 mois seront retenus par le juge qui a décidé de retenir l’accusée dans les liens de la justice pour « faux et usage de faux certificat médical ». Cette condamnation, il faut le souligner, est un grand signal lancé par la justice béninoise à toute personne non seulement incrédule, mais animée de mauvaises intentions de mettre les efforts louables du gouvernement du président Patrice Talon pour mettre hors d’état de nuire, l’ennemi invisible et meurtrier, Coronavirus, du Bénin. Rappelons que le virus a déjà fait plus de 40 morts dans le pays.
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