Photo : Vue partielle des participants, à Cotonou, ce mercredi 16 juin
Les effets de la crise de la Covid-19 sur les Institutions et Fonds. C’est bien-là l’objectif principal qui fait de Cotonou, la capitale économique béninoise, dès ce jour, mercredi 16 juin, la ville idéale de la rencontre d’un grand réseau africain. En effet, le Bénin accueille depuis quelques minutes les travaux de la douzième (12ème) Assemblée Générale (AG) ordinaire du Réseau Africain des Institutions et Fonds de Formation Professionnelle (RAFPRO). Comme le soutient l’objectif, la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie du Coronavirus a obligé les organisateurs de l’AG a reporté les assises initialement prévues en 2020 à cette année. Après donc l’édition précédente tenue à Ouagadougou, au Burkina-Faso, en 2019, l’édition suivante est en train d’être enregistré dans la ville côtière béninoise, siège social du RAFPRO. Il faut dire que si l’ennemi invisible et cruel avait eu raison de la périodicité des activités du Réseau et mobiliser ses membres, il n’a pas réussir à détourner l’attention de ces derniers autour des défis majeurs de leur mission. Il s’agit notamment de l’amélioration de la qualité des ressources humaines des entreprises des secteurs formels et informels et l’exploitation du dividende démographique au service de la croissance économique par la formation et l’insertion des jeunes.
C’est dans cet esprit que la cérémonie d’ouverture de cette 12ème Assemblée Générale (AG) ordinaire s’est déroulée à Azalaï Hôtel de La plage, à Cotonou. Elle a été placée sous l’autorité du Directeur de Cabinet (DC) du ministre béninois des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Kouaro Yves Chabi, en la personne de Garba Ayouba. Il est à noter que l’édition de Cotonou comporte parmi les activités statutaires d’approbation des rapports et de validation des comptes actuels et prévisionnels, des élections en vue du renouvellement du Bureau. Ce qui explique sa richesse aux yeux du président d’honneur du RAFPRO, Pierre Henri Coffi. Une autre voix a été entendue au cours de la cérémonie d’ouverture des travaux, notamment celle du président en exercice du RAFPRO. « Le Réseau a particulièrement suivi la situation au niveau des Institutions et Fonds amenés de force par la crise à adopter le travail à temps partiel, le télétravail ou l’arrêt des activités par la fermeture des bureaux. », a partagé Abdoul Djerma Lawal. Au regard de tout ceci, le Réseau n’est pas resté bras ballants. Dans sa quête d’issue, le RAFPRO s’est proposé d’analyser les conséquences de la pandémie sur les activités des Institutions et Fonds de Formation et de réfléchir sur les solutions de sortie de crise. Ce qui amène les participants à l’atelier de validation de l’étude sur les effets de la crise de la Covid-19 sur les Institutions et Fonds et les pistes de relance des activités du RAFPRO a se focaliser sur ce qui ressort comme les premières tâches des assises de Cotonou. Il faut donc indiquer globalement comme tâches qui attendent les participants au cours de cette AG, l’examen aux fins d’adoption, les rapports de gestion des années 2019 et 2020 ainsi que le plan d’action et le budget 2021. Ces participants vont aussi passer en revue, les questions diverses avant de terminer par le renouvellement du Bureau Exécutif qui conduira les activités du Réseau durant un nouveau mandat de trois ans.
En procédant à l’ouverture officielle des travaux, le DC/MESTFP a souligné le pouvoir perturbateur du Coronavirus. « La propagation de la pandémie de la Covid-19 a engendré de sérieuses perturbations dans l’exécution des activités. Cette situation a contraint les pays à trouver des solutions quasi-immédiates à une diversité de problématiques. », a rappelé Garba Ayouba. « Tous les aspects de protection sociale, notamment l’employabilité des jeunes, la formation et l’insertion professionnelle ainsi que la gestion de la carrière des ressources humaines sont fortement ébranlés. », a relevé le DC/MESTFP avant de s’interroger. « Que faire face à la situation ? Comment saisir les opportunités de la reprise des activités au niveau des administrations, des institutions et Fonds de Formation Professionnelle ? », a laissé en suspend Garba Ayouba. En attendant que des réponses idoines ne soient trouvées à ces questions, il urge de reconnaître qu’après analyse que la crise sanitaire porte clairement atteinte au fonctionnement des Institutions et Fonds de Formation. Cette crise porte aussi atteinte à la confiance qu’ont les agents dans les paradigmes actuels de réorganisation du travail et dans la possibilité d’atteinte de résultats attendus. C’est dans ce sens que le souhait du patron du Cabinet du ministre béninois des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle a été bien noté par les participants à l’AG. « Je souhaite vivement qu’au terme de cette Assemblée Générale, une série de recommandations soient formulées à l’endroit des dirigeants des Institutions et Fonds de Formation dans le sens d’une contribution du Numérique et autres mesures à la réduction de l’impact négatif de la pandémie. », a émis Garba Ayouba. Il n’est pas allé par le dos de la cuillère pour inviter ces derniers. « Le moment est venu de nous ceindre les reins et de remuer à profusion nos méninges pour dégager des solutions les plus idoines à la problématique du fonctionnement de nos administrations et particulièrement celles des fonds et institutions de formation en contexte de Covid-19 qui nous interpelle. », a lancé le DC/MESTFP. Il convient de noter que les assises de Cotonou prennent fin vendredi 18 juin prochain.
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