Photo : L’attaquant rd-congolais, Mbala Mbuta Biscotte
Non, ce n’est pas plié. La nature étant juste, le penalty litigieux de la dixième minute de jeu n’est pas à l’origine de la disqualification des Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) pour les barrages de la Coupe du Monde de football au Qatar l’année prochaine. Qualifiée hier sur le rectangle vert, la RDC vient d’être éliminée sur le papier de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA). En effet, l’instance mondiale du football a vu la RDC enfreindre à ses règlements. Pas seulement le non-respect du guichet fermé où plusieurs spectateurs étaient dans les gradins du stade des Martyrs avec fanfares et groupes de musique qui a été relevé par la FIFA. Dans son désir ardent de quitter la deuxième place du groupe J, avec 8 points, et de passer à la première place gardée par le Bénin (10 points), les Léopards ont été aidés par des heures non-négligeables d’arbitrages et aussi du staff. En recevant le Bénin pour le compte de la dernière journée des qualifications pour les barrages de la Mondiale Qatar 2022, la RDC n’a pas respecté le règlement de la FIFA. Ce dimanche 14 novembre au stade des Martyrs à Kinshasa, le sélectionneur rd-congolais a effectué des changements irréguliers au cours du match qui a connu la victoire (2-0) des Léopards sur les Écureuils.
Rappelons que les visiteurs n’avaient besoin qu’un point (match nul) à défaut des 3 points pour conserver leur première place et valider leur ticket pour les barrages. Le premier but marqué par Dieumerci Mbokani (penalty généreux) à la 10′ et le deuxième à la 75′ par une tête de Ben Malango, sont émaillés de plusieurs irrégularités qui ont permis ainsi à la RDC d’obtenir les 3 points de la partie synonyme de 11 points, passant de ce fait devant le Bénin avec ses 10 points. Mais Hector Cuper a coupé sous les yeux de la FIFA, les herbes sous les pieds de Michel Dussuyer et des Écureuils. L’entraîneur des Léopards a violé les règles de base régissant le changement en cours de match. Que dit justement le règlement de FIFA à ce sujet ? Eh bien, d’après les textes de la FIFA, « les équipes ont le droit de procéder jusqu’à cinq changements. Toutefois, ces changements devraient se faire dans une période limitée à trois arrêts de jeu différents. Il est impossible de procéder à des changements un par un si les entraîneurs souhaitent vider leur banc ». Ce sur quoi Hector Cuper a royalement marché. L’ancien entraîneur de l’Inter Milan (Club de 1ère division italienne) a effectué l’entrée en jeu de quatre Léopards à quatre arrêts de jeu différent :
- Edo Kayembe à la 63’,
- Cédric Bakambu à la 77’,
- Jackson Muleka 84’, et enfin
- Joel Kayamba à la 90’.
Il y a bien donc infraction ! Considérant le cas du dernier changement qui est intervenu suite à la blessure du deuxième buteur rd-congolais, Ben Malango, eh bien, le respect du règlement de la FIFA obligerait la RDC à terminer la rencontre en infériorité (10 contre 11) numérique. Toute chose que la Confédération Africaine de Football (CAF) étudie dans le silence pour une sanction appropriée à l’encontre de la RDC pendant que le Bénin saisissait la FIFA pour une justice. Il urge de relever que si sanction il y aurait, les Léopards sont indiscutablement disqualifiés pour les barrages de la Coupe du Monde Qatar 2022 au profit des Écureuils du Bénin. Un mot sur l’arbitre qui est l’homme-orchestre de tous ces bazars, pour dire qu’il convient de noter que l’arbitre gabonais, Éric Otogo-Castane, prend sa retraite le vendredi 31 décembre prochain. Son dernier match professionnel et international reste donc le match RD Congo – Bénin du dimanche 14 novembre 2021 à Kinshasa qui fera beaucoup parler durant des années dans le monde du football sur le plan des erreurs arbitrages inadmissibles. Du côté de la République Démocratique du Congo (RDC), les rd-congolais commentent sur Tweeter le penalty généreusement donné aux Léopards par le gabonais.
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