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Gestion d’État : Entre Patrice Talon et les députés, c’est une histoire de leçon politique rupturienne du Nouveau Départ

Photo : Le président béninois, Patrice Talon, Eet le président de l’Assemblée nationale, Col Louis Gbèhounou Vlavonou, à Porto-Novo, le jeudi 27 décembre 2019


Les revendications sociales ont connu une Rupture de la politique politicienne depuis le mercredi 6 avril 2016, mais connaissent un Nouveau Départ de la politique de développement durable dès la sortie législative des grèves intempestives de la politique sociale au Bénin. Ce pays s’estime heureux aujourd’hui d’avoir un digne fils à sa tête qui sait ce que c’est qu’un homme et ses occupations dans un État. C’est bien certainement dans cet esprit de partager cette connaissance avec les contribuables béninois que le président de la République, Patrice Talon, a pris le micro de la police des débats de la rencontre avec les défenseurs des droits des travailleurs. L’ancien homme d’affaires a jeté de la lumière sur les zones d’ombre de ce que c’est qu’un travail dans un pays afin que ceux qui se disent travailleurs puissent être éclairés et ne pas confondre politique et métier. Grâce au dirigeant béninois, même au plus haut sommet de l’État, il est désormais possible pour les intellectuels à tous les niveaux de Pouvoirs, de démêler le politique du métier. Nous, au quatrième Pouvoir, c’est clair comme l’eau de roche. Mais, celui pour qui l’éclaircissement du chef du gouvernement béninois a été limpide, c’est le deuxième Pouvoir.

«…Vous avez parlé des pensions des députés. Moi aussi, j’ai entendu à l’ouverture de la session ordinaire du parlement, j’ai entendu dans les propositions de loi, ce n’est pas un projet de loi Monsieur Kassa (Kassa Mampo, SG CGTB ndrl). J’ai découvert ça comme vous, le gouvernement n’a pas envoyé de projet de loi au Parlement pour fixer une pension pour les députés. »

Patrice Talon

Au Palais des Gouverneurs, à Porto-Novo, la capitale du Bénin, les députés à l’Assemblée nationale huitième législature, vont devoir se réveiller afin de mettre fin à leur rêve de pension. En effet, le président Colonel Louis Gbèhounou Vlavonou et ses collègues ont élaboré un Projet de loi portant pension aux députés que les commentaires au sein de l’opinion publique ont collé au dos de l’exécutif. «…Vous avez parlé des pensions des députés. Moi aussi, j’ai entendu à l’ouverture de la session ordinaire du Parlement, j’ai entendu dans les propositions de loi, ce n’est pas un projet de loi, Monsieur Kassa (Kassa Mampo, SG CGTB ndrl). J’ai découvert ça comme vous, le gouvernement n’a pas envoyé de projet de loi au parlement pour fixer une pension pour les députés. »,  a d’abord fait savoir Patrice Talon. « Si vous voulez mon avis, je n’ai pas pour habitude de faire ces gens de débats en public, mais je ne suis pas favorable à ça ! », a-t-il partagé.

« Mais les députés, on les a élus ! Nous les avons élus comme nous tous pour qu’ils prennent l’initiative des lois. Donc s’ils ont pris l’initiative de cette loi-là, le gouvernement aura à se prononcer. (…) Mais s’il faut compter sur les moyens de nous tous, là, nous aurons à nous prononcer et devant le Parlement, on dira qu’on n’a pas ses moyens-là. »

Patrice Talon

Le chef du gouvernement béninois est allé plus loin. « Mais les députés, on les a élus ! Nous les avons élus comme nous tous pour qu’ils prennent l’initiative des lois. Donc s’ils ont pris l’initiative de cette loi-là, le gouvernement aura à se prononcer. S’ils ont les moyens de le faire tant mieux ! Mais s’il faut compter sur les moyens de nous tous, là, nous aurons à nous prononcer et devant le Parlement, on dira qu’on n’a pas ses moyens-là. », a signifié le garant de l’exécutif. « Alors s’il faut une pension pour les députés, il faut une pension pour les maires, il faut une pension pour les ministres, il faut une pension pour ceux qui ont une fonction politique, or la fonction politique n’est pas du métier. », explique Patrice Talon. « La pension provient de ce qui est de notre métier, ce pourquoi nous travaillons dans notre vie au quotidien. On va servir et on revient faire ce pour quoi on est formé, on a vocation. », a-t-il approfondi, soutenant qu’ « il y a plein de choses qui font que cette pension, qui est évoquée par cette proposition de loi, soulève en moi quelques réserves. »

Il convient de dire avec certitude que, comme tout le peuple, les députés de l’Union Progressiste (UP) et du Bloc Républicain (BR), les deux partis politiques de la majorité présidentielle occupants les 83 sièges à l’hémicycle de l’Assemblée nationale, ont bien retenu la leçon distillée par le locataire de Présidence béninoise pour informer leurs mandants que cette proposition de loi est jetée dans une poubelle de la SGDS-GN.

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