À un peu plus de deux mois des élections législatives synonyme de la fin du mandat de la huitième (8ème) législature, un député à l’Assemblée nationale de cette législature est dans de beaux draps. L’élu du peuple dans la 19ème Circonscription électorale est, en effet, convoqué par la Police Républicaine pour répondre d’une affaire le concernant. À en croire la police judiciaire, le législateur est cité dans un crime de viol collectif. Comme on peut bien le lire sur la convocation délivrée par l’Office Central de la Protection des Mineurs (OCPM), l’intéressé est un ressortissant de la commune de Sèmè-Podji, dans le département de l’Ouémé, au Sud-est du Bénin. Ajoutons que l’un des soutiens aux actions du président Patrice Talon n’est pas le seul impliqué et convoqué dans cette affaire. Même si un député était couvert par l’humilité parlementaire, sous la Rupture, elle est levée.
Un autre élu communal, le suppléant du député, est aussi invité par l’OCPM. « Pour les nécessités d’une enquête judiciaire, le chef de l’Office Central de Protection des Mineurs invite M. HAZOUNME Hyppolite Nougbognon, honorable, domicilié à Sèkandji, à se présenter, à son cabinet le mercredi 2 novembre 2022, à 10h 00, muni de la présente convocation. », a adressé au député de la majorité présidentielle, la police judiciaire, le lundi 31 octobre dernier. Il convient de dire que l’acte ignoble aurait été commis sur une femme mariée. Selon l’époux de cette dernière, un pasteur, le député aurait violé son épouse, le lundi 26 septembre dernier, en son domicile. Mais aux yeux des détracteurs de la gouvernance de Patrice Talon, c’est une occasion en or pour « les autorités politiques et judiciaires du Bénin de montrer au monde entier comment nos institutions sont indépendantes » dès demain mercredi dans ce dossier de viol.
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