Photo : Siège de la CENA
Fin du mandat de l’Assemblée nationale huitième (8ème) législature. Les élections législatives du dimanche 8 janvier ont renouvelé l’hémicycle béninois. En effet, au lendemain de ce scrutin législatif, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), vient de donner les résultats, ce jour. Ce mercredi 11 janvier, suivant le chronogramme de l’institution chargée de l’organisation des élections au Bénin, les partis politiques compétiteurs ont été fixés sur leur sort. Selon, la CENA que dirige Sacca Lafia, trois (03) partis sur les sept (07) qui ont pris part à ces consultations électorales, occupent les 109 sièges de l’Assemblée nationale neuvième (9ème) législature.
UP-LR, premier
Depuis son siège, sis dans le cinquième arrondissement de Cotonou, la capitale économique béninoise, la CENA a proclamé les résultats. Il faut noter que le premier parti politique au Bénin, sorti de cette compétition politique, est l’Union Progressiste-Le Renouveau (UP-LR). Ce parti de la majorité présidentielle dirigé par Me Joseph Fifamin Djogbénou, a obtenu 37,56% des suffrages exprimés. Il est suivi de son frère jumeau de la majorité présidentielle, Bloc Républicain (BR), placé sous le Secrétariat Général National (SGN) d’Abdoulaye Bio Tchané, avec 29,17% des suffrages exprimés, et enfin le troisième parti politique sur l’échiquier politique national est celui de l’opposition de l’ancien député, Éric Houndété, dont le président d’honneur est l’ancien chef de l’État béninois Thomas Boni Yayi (2006-2016) qui tire son épingle du jeu en réunissant 24,02% des suffrages exprimés.
À en croire la CENA, ces trois partis politiques placent respectivement 53 députés, 28 députés et 28 députés dans les 109 sièges (selon le Nouveau Code électoral en vigueur) de l’hémicycle béninois. D’après l’institution politique, ces résultats sont « des résultats fiables tels que sortis des urnes ». Rappelons que 714 observateurs ont supervisé le scrutin législatif du dimanche dernier. Quant au taux de participation, selon la plateforme électorale des Organisations de la Société Civile (OSC), il est estimé à 45%, basée sur ses observations dans les 675 postes de vote dont les informations lui sont parvenues. Les organisations insistent toutefois : ce chiffre ne peut en aucun cas être considéré comme officiel puisque seule la CENA et la Cour constitutionnelle en ont les prérogatives.
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