Photo : Le bus universitaire immobilisé après le feu, à Cotonou, ce jeudi 9 février
Cette affaire du feu qui brûle le Bénin depuis la fin du mois de janvier dernier doit interpeller les dirigeants de ce pays. Le Bénin n’est pas un pays comme tous les autres. Le pays est aussi sur une directive de vie depuis le temps de nos aïeux. Ne demandons pas au roi Houégbadja de venir l’expliquer. Ce jeudi 9 février, le feu a encore brûlé. Cette fois-ci, pas à Dassa-Zoumè, au Centre, mais à Cotonou, au Sud du pays. Dans la capitale économique béninoise, les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) ont eu plus de peur que de mal. Un bus de l’UAC les transportant de la ville côtière béninoise à leur campus, a pris feu dans la circulation, à hauteur de la station-service Lègba, à l’entrée du grand marché international Dantokpa, en quittant le carrefour Étoile Rouge.
À « l’avant du bus »
À en croire les témoins, le foyer du feu se trouve à « l’avant du bus ». C’était de la débandade totale. À chacun sa tête. Les étudiants ont pu sortir en précipitation sans aucun blessé grave, grâce à l’intervention rapide des agents de la Police Républicaine en poste au carrefour du marché Saint-Michel. Les moyens de bord ont été employés pour maîtriser le feu qui n’a pas pu faire autant de dégâts matériels et macabres à l’image du bus du drame du dimanche 29 janvier dernier. Quelle explication pourrait-on avoir de cet incident ? La vétusté du parc automobile universitaire ? La rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE » n’ont pas la réponse ici à Porto-Novo.
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