Dès ce jour, un cadre de la Police Républicaine va passer une dizaine d’années du reste de sa vie derrière les barreaux. En détention depuis septembre dernier, l’ancien commissaire de l’arrondissement d’Aglangandan, dans la commune de Sèmè-Podji, dans le département de l’Ouémé, Carin Hermion Viakinnou, et quatre autres personnes civiles, dont dame Mariette, tous ont une idée de la durée de leur peine à purger en prison : 10 ans. Oui, c’est à cette peine qu’a plu la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) de condamner, ce lundi 13 mars, ces cinq personnes poursuivies pour « escroquerie via internet, abus de fonction, escroquerie, complicité d’abus de fonction et complicité d’escroquerie via internet ».
Relaxés au bénéfice du doute
Il s’agit d’une affaire d’escroquerie contre des cybercriminels dans laquelle la femme accusée a joué d’intermédiaire entre les flics et les cybercriminels. Dans cette affaire, toutes les personnes impliquées ne sont pas condamnées à rester incarcérées. C’est le cas du capitaine Stanislas Amokiz Kindjanhoundé, ancien commissaire du premier arrondissement de Cotonou, un agent de police et un avocat ont été relaxés au bénéfice du doute. Sous mandat de dépôt depuis le vendredi 9 septembre passé, l’officier de police est désormais libre de ses mouvements. À en croire les faits, les accusés ont mis en place un dispositif pour appréhender les cybercriminels. Et pour ne pas faire la procédure du transfert du dossier à la CRIET, les agents de sécurité publique exigent de l’argent aux cybercriminels présumés. Le montant total soutiré à ces derniers est estimé à deux millions de Francs CFA.
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