C’est un quotidien dans la vie des usagers de la route inter-état Cotonou – Niamey via le département de l’Atlantique, au Sud du Bénin. Pour joindre la capitale économique béninoise chaque jour, à l’aller comme au retour, les habitants de la commune d’Abomey-Calavi, particulièrement, vivent un calvaire les matins et les soirs. Ceci est connu de tous, du citoyen lambda jusqu’au premier personnage du pays. Pour aller au service à Cotonou, les matins, il faut quitter Abomey-Calavi à 5h pour pouvoir être à l’heure, sinon le retard est consommé. De même, les soirs, il faut fermer la porte de son service avant 17h afin d’être chez soi avant 20h. À contrario, les enfants dorment déjà avant l’arrivée du parent (père ou mère) à 01h du matin. C’est bien le cas, ce vendredi 21 juillet, où les usagers en provenance de Cotonou pour Abomey-Calavi, ville-dortoir du Bénin, située à 32 km, au Nord-ouest, de la ville phare du pays, ont affronté un embouteillage invivable entre l’Échangeur-Godomey et le Carrefour IITA.
Un nouveau plan de circulation
Raison ? Pour apporter des solutions concrètes à l’embouteillage légendaire qui s’observe chaque fin de journée entre ce tronçon, les autorités policières de Porto-Novo ont décidé de passer des tests. Le premier est intervenu ce vendredi soir avec la présence du Directeur Général de la Police Républicaine. Le Général Soumaïla Allabi Yaya était sur le terrain dans l’objectif de tester un nouveau plan de circulation. Il faut rapidement préciser que Cotonou – Abomey-Calavi fait 20 minutes de route en voiture. Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Dr Alassane Séïdou, peut en témoigner. Or, tous les soirs, les usagers perdent plus d’une heure de temps entre l’Échangeur-Godomey – Pont Djonou (Houédonou) et le Carrefour IITA. Alors, le test de ce vendredi soir consistait à laisser une et une seule voie à la circulation, à travers un plan de circulation principale Cotonou – Échangeur-Godomey – Abomey-Calavi Centre. C’est-à-dire les voies du CEG de Godomey et de la bretelle de la buvette GodX sont fermées à la circulation.
Abandonner…
L’action des hautes autorités policières vise à rendre fluide la circulation, mais l’expérience a été amère. Et pour cause, les dieux de la réalité de la croissance démographique étaient présents et ont permis à empirer la situation dans les mains de la Police Républicaine. Car dans la mise en œuvre du nouveau plan, l’embouteillage a été à son pire niveau, presque rien ne bouge et les moteurs des engins à deux roues sont éteints pour certains puis bonjour ou bonsoir le traînage. D’après les informations de la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », la situation a été rétablie aux environs de 01h du matin, ce samedi 22 juillet. Il est important de souligner que ceci a été possible grâce à l’obligation des autorités policières qui ont abandonné le nouveau plan faisant rétropédalage à l’ancien plan, à savoir rouvrir toutes les voies fermées à la circulation.
Échec total
Urgent de relever ici que le plan testé a été un échec total faute de manque de communication. Informer les usagers de cette route histoire de les prévenir aurait permis à ces derniers de se mettre dans les conditions du nouveau plan. Inutile de rappeler que abandonner ne résout pas encore l’équation qui remet ultérieurement la réponse à la question qui brûle les lèvres des concitoyens du président Patrice Talon : à quand la fin des embouteillages dans les grandes villes du Bénin, notamment à l’entrée comme à la sortie de Cotonou et d’Abomey-Calavi ?
Ce problème est dû au pont de djonou qui a un petit souci dans sa descente. Si on peut raser les bossures à la descente, ce serait une première solution. Après il faut reprendre le pont de djonou et réserver le trafic local aux motocycles. ils ne seront plus obligé d’enpreinter le piste cyclable.