Photo : La requérante Anne Nekoye
« Cela fait maintenant presque cinq (05) ans que nous n’avons pas eu des relations sexuelles ». Ainsi déposait devant la justice, une jeune femme kényane. Si certaines arrivaient à supporter et rester secrète parfois sur quelques insuffisances sexuelles, pour d’autres, tel n’est pas le cas. Il faut briser le silence pour ne pas voir le cœur brisé. Le sexe dans un couple, c’est le sel qui apporte la saveur à la vie conjugale. C’est aussi l’eau qui est indispensable pour l’existence d’un foyer. Le sexe ne saurait être donc absent du milieu matrimonial. C’est ce que cette femme affirme à la face du monde au Kenya. Pour ne l’avoir plus touché sexuellement depuis plusieurs années, Anne Nekoye demande le divorce à son mari.
Selon l’épouse, depuis 2018, soit cinq ans, son époux n’a plus envoyé ses jambes en l’air avant même de parler de la satisfaction ou pas. Le sieur Nicodème Vilembwa, enseignant et prédicateur, a été donc convoqué au tribunal pour affaire matrimoniale. La femme n’étant pas sous le toit d’un homme uniquement pour de l’argent et du matériel, Anne Nekoye a donc saisi le tribunal de Kakamega, une localité du Kenya, Chef-lieu du district de Lurambi. pour demander le divorce. À l’audience, la requérante a fait des déclarations à couper le souffle. « Mon époux me refuse les droits conjugaux. Je demande le divorce. », a lancé la femme. « Cela fait maintenant presque cinq (05) ans que nous n’avons pas eu des relations sexuelles. », a déclaré dame Anne.
Il faut dire que la femme a toujours cette force de résister devant chaque situation qui touche son honneur. Mais avant de lui franchir la ligne rouge, elle prévient. Alors, dans sa tentative de trouver une solution à son problème conjugal, et pour finir par saisir la justice de son pays pour demander le divorce, Anne Nekoye a mis en garde son mari. « Je suis fatiguée de résister à mon envie. Si tu ne metais pas ça dedans proprement, je partirais, je te quitterais immédiatement. », a-t-elle fait savoir. Nicodème Vilembwa a minimisé cette mise en garde laissant son épouse joindre l’acte à la parole. Le dossier étant pendant devant le tribunal et ayant connu plusieurs audiences et débats, le juge en sa charge va le vider, le mercredi 20 septembre prochain.
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