Photo : Coupure du ruban
Exercer un métier professionnel à la fin d’un cursus universitaire, c’est avant tout, un enseignement de qualité digne d’une Université dans des conditions d’apprentissage les plus adéquates. Le gouvernement du président Patrice Talon est conscient de cela. C’est ce qui explique l’acte qu’a posé le ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale en fin de semaine dernière. Un mini-bus flambant neuf, des amphithéâtres nouvellement construits suivant les normes internationales et dotées d’importants lots de mobiliers et de matériels informatiques, un tracteur, une batteuse et un local sécurisé doté de groupe électrogène. Ce sont là les importantes infrastructures administratives et pédagogiques mises à la disposition de l’École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET) de Lokossa. Ce vendredi 29 septembre, Abdoulaye Bio-Tchané a remis les joyaux aux responsables de ce centre universitaire de l’Université Nationale des Sciences, Technologies, d’ingénierie et de mathématiques (UNSTIM) d’Abomey.
Dans son exercice républicain, le deuxième homme fort de l’administration Talon était assisté de sa collègue de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Eléonore Yayi Ladékan. « Finis donc des emprunts de salles des écoles primaires, diverses difficultés liées au manque d’outils de travaux pratiques. », a reconnu le porte-parole des étudiants, Marius Kpadonou. Pour les premières personnalités de l’ENSET de Lokossa, à l’image du représentant du Recteur, Comlan Aristide Houngan, c’en était une occasion pour féliciter et aussi encourager le gouvernement du Bénin, mais surtout plaider pour la poursuite de l’œuvre entamée en vue de mettre les autres universités du pays sur l’orbite de la promotion d’un enseignement professionnel de qualité supérieure et adaptée aux exigences actuelles. Suivi religieusement par les collaborateurs directs du chef du gouvernement, les différents volets du Programme d’Action du Gouvernement destiné à créer de meilleures conditions de travail aux universitaires et hisser les différentes entités de formation au rang des plus performantes, ont été exposés par Eléonore Yayi Ladékan.
La patronne du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) n’est pas allée par quatre chemins pour adresser ses « remerciements à tous les acteurs impliqués dans la construction, le financement et l’acquisition de ces différentes infrastructures » avec le regard sur la Banque Arabe de Développement Économique en Afrique (BADEA). Il faut préciser que cette institution financière accompagne Porto-Novo dans les différents projets de rénovation des universités du Bénin. Et cet énième soutien est toujours une joie aux yeux du ministre d’État chargé de Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale. « Je me réjouis du fait que la réalisation de ce projet vient combler à juste titre un vide souvent décrié par les usagers des universités. », a partagé Abdoulaye Bio-Tchané, d’après qui, l’événement de ce vendredi est aussi la célébration du capital humain et la valorisation des ressources humaines. « Je voudrais exhorter les bénéficiaires à faire bon usage des infrastructures ainsi mises à leurs dispositions. », a-t-il appelé. Le dernier moment fort qui a ponctué l’acte du Nouveau Départ de l’enseignement supérieur au Bénin, a été la une mise en terre de plants, un grand symbole éducatif.
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