Photo : Le président Patrice Talon face aux femmes parlementaires, à Cotonou, ce jeudi 11 janvier
La Présidence béninoise a enregistré, ce jeudi 11 janvier, une rencontre au sens genre. En effet, au Palais de La Marina, le président Patrice Talon a rencontré en à huis clos les femmes élues députés à l’Assemblée nationale pour le compte de la neuvième (9ème) législature. Au total, 29 femmes, ces parlementaires ont effectué le déplacement de Cotonou dans un esprit de gratitude. Elles étaient allées manifester leur reconnaissance à l’égard du chef de l’exécutif béninois pour son initiative et son soutien à la révision de la Constitution du Bénin et du Code électoral. Une œuvre du chef de l’État qui a permis d’avoir une meilleure représentativité féminine au Palais des Gouverneurs. « Si aujourd’hui le parlement béninois compte 29 femmes, c’est grâce à votre clairvoyance monsieur le président de la République. », a affirmé la présidente du Caucus des Femmes parlementaires du Bénin, Djamilatou Sabi Mohamad.
30%
La rencontre de ce jeudi a été une occasion en or pour les 29 femmes députées de soumettre une doléance de 30% au chef de l’État. « Le Caucus des femmes parlementaires voudrait faire un plaidoyer à l’endroit de votre autorité pour que soit retenu dans les dispositions de la loi sur le Code électoral, au moins 30% de femmes chefs de villages et quartiers de ville, 30% de femmes conseillères communales et municipales, 30% de femmes chefs d’arrondissements, 30% de femmes maires et 30% de femmes parlementaires. », a exprimé Djamilatou Sabi Mohamed.
Dans un extrait de cette rencontre publié sur le réseau social X (ex-tweeter) par la Présidence du Bénin, Patrice Talon a invité ces femmes députées à « ne pas faire de la figuration sur la scène politique » mais plutôt « être très actives et visibles dans le débat politique, sur le terrain et à travers leur leadership ». C’était en présence de quelques membres du gouvernement dont notamment le garde des Sceaux, ministre de la Justice et de la Législation, Me Yvon Détchénou, et sa collègue des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé.
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