Photo : Le président Patrice Talon
Depuis lundi 22 janvier, plusieurs centaines de fonctionnaires béninois (militaires, policiers républicains, douaniers et forestiers), sont mis d’office à la retraite. C’est une décision du gouvernement du président Patrice Talon. Ceci en raison d’une loi votée par le Parlement béninois. Cette décision ne fait pas des heureux dans le rang des premiers concernés à l’image d’un agent, qui après avoir appris sa mise à la retraite forcée, a eu immédiatement un malaise sur les lieux de sa mission. Selon ses collègues, il serait passé de vie à trépas si ces derniers ne l’avaient pas secouru. La victime est en fonction depuis plus de deux décennies, soit 27 ans de service. Même constat au niveau des douaniers avec plusieurs cas d’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) enregistré en moins de 72 heures de l’application de la décision.
Le gouvernement se dit basé sur la loi portant « Statut spécial des personnels des forces armées du Bénin » pour appliquer la décision. À en croire le Secrétaire Général Adjoint et Porte-parole du Gouvernement béninois, « la décision n’est dirigée contre personne ». « Elle est légale et n’est pas dirigée contre certains hauts gradés de l’armée béninoise. », a soutenu Wilfried Léandre Houngbédji. Le défenseur des causes de l’exécutif rassure les agents concernés, « qu’ils auront leur pension de retraite dès le premier mois après leur admission à la retraite ». « Ils bénéficieront également d’une allocation, prévue par un décret signé du chef de l’État, Patrice Talon. », a dit l’ancien confrère. Il faut noter que l’article 2 de ce décret dispose que durant l’année 1 de sa mise à la retraite d’office, outre la pension de retraite à laquelle il a droit immédiatement, tout fonctionnaire mis à la retraite d’office bénéficie d’une allocation mensuelle correspondant à la différence mensuelle entre son salaire à la date de sa mise à la retraite d’office hors primes et indemnité de responsabilité et le montant de sa pension.
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