Entre la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et trois de ses pays membres, c’est terminé. C’est désormais du « je t’aime, moi non plus ». En effet, le Burkina-Faso, le Mali et le Niger ont annoncé quitter l’organisation sous-régionale, ce week-end. L’information a été portée à la connaissance de la Communauté, ce dimanche 28 janvier, et ce, simultanément sur les chaînes publiques des trois pays. Une parfaite entente qui a illustrée à travers un communiqué commun signé par les présidents burkinabè Capitaine Ibrahim Traoré, malien Colonel Assimi Goïta, et nigérien Général Abdourahamane Tiani dans lequel ils disent bye bye à l’organisation qui compte désormais douze pays.
La raison aussi commune. « Influence étrangère, manque d’appui dans la lutte contre le terrorisme, sanctions économiques inacceptables sont les principales raisons du départ des trois pays. », renseigne ledit communiqué tripartite. Les trois pays de l’Afrique de l’Ouest dirigés par les putschistes ont « décidé en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina-Faso, du Mali et du Niger de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest ». Il faut rappeler que les désormais trois ex-pays membres de la CEDEAO, sont confrontés à des problématiques similaires d’insécurité, de djihadisme et de pauvreté. Depuis les différents coup d’état en 2020 au Mali, 2022 au Burkina-Faso et 2023 au Niger, les nouveaux dirigeants ont conduit leur pays dans des relations tendues avec la CEDEAO. Cette dernière, a l’annonce du retrait, privilège la « négociation ».
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