Photo : Vue partielle des participants, à Cotonou, ce lundi 5 février
Dans une approche participative, les spécialistes des questions d’urgence sanitaire de l’UNICEF venus des régions de l’organisation onusienne de 24 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, et d’Haïti, sont à Cotonou. La capitale économique béninoise est la ville idéale où ces derniers ont préféré se réunir pour partager les expériences, se mettre ensemble pour tirer les expériences des avantages des autres. C’est à travers un atelier organisé à cet effet qui s’est ouvert ce lundi 5 février. À Azalaï hôtel de La Plage, cette session qui va durer cinq jours est une première session du genre dans la région qui est régulièrement confrontée aux exigences de toute sorte. Exploration des besoins et des risques dans le contexte humanitaire de santé ; évaluation des risques liés aux évènements de santé publique en urgence ; élaboration d’un plan de préparation et de réponse approche de préparation et de contingence à l’UNICEF expliquent bien que cet atelier n’est celui d’une formation.
Quatre gros points importants
Durant l’atelier, les défenseurs des causes de l’enfant vont aussi se partager les expériences sur les piliers de la préparation et de réponse aux urgences de la santé publique ; maladies évitables par la vaccination, agent pathogène à haut risque santé en situation d’urgence et crises humanitaires ; continuum de service de préparation et de réponse et la réponse humanitaire. Parlant des approches multisectorielles, le changement social et comportemental/SBC ; nutrition ; WASH ; santé communautaire seront abordés. Tout ceci leur permettra de renforcer les capacités, connaissances et compétences en ce qui concerne les approches et les orientations programmatiques de l’organisation sur la préparation et la réponse aux urgences sanitaires. Quatre gros points importants sont à noter dans ce sens :
- partager les orientations et les procédures, renforcer les compétences dans l’utilisation des outils de préparation et de réponse aux urgences sanitaires ;
- analyser les risques spécifiques au contexte et les orientations en matière de planification et de réponse aux évènements sanitaires prioritaires ;
- identifier les possibilités de renforcer le travail intersectoriel dans la préparation et la réponse ; et enfin
- soutenir l’apprentissage et le partage des compétences entre staffs.
Il faut préciser que c’est le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin qui a procédé à l’ouverture officielle des travaux qui prendront fin le vendredi 9 février prochain.
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